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Evaluant les systèmes d'inspection des produits de viande de porc et de volaille destinés à l'exportation au Canada
Annexe 3 : Pologne

1. Introduction

L'audit en Pologne a eu lieu du 2 au 6 mars 2015. Tout au long de l'audit, l'équipe d'audit de l'ACIA était accompagnée par un représentant du Service général d'inspection vétérinaire (SGIV), l'autorité centrale compétente (ACC).

La réunion d'ouverture avec l'ACC a eu lieu le 2 mars à Varsovie. Lors de cette réunion, les auditeurs de l'ACIA ont confirmé les objectifs et les étapes de l'audit et ont demandé des renseignements supplémentaires pour assurer l'exécution satisfaisante de ce dernier.

2. Autorité compétente et contrôles officiels

Le SGIV, qui est l'ACC, assure la surveillance du système d'inspection des viandes de Pologne. Le vétérinaire en chef (VC), qui est nommé par le premier ministre d'après une recommandation du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, dirige le SGIV. Ce dernier constitue l'échelon le plus élevé du système d'inspection et exerce une autorité directe sur les deux niveaux d'inspection régionale et locale.

Un certain nombre de fonctions clés relèvent du VC, comme celles du bureau de la salubrité des aliments, du bureau de la santé et du bien-être des animaux, du bureau des aliments du bétail, de la pharmacologie et de l'équarrissage, de l'unité des laboratoires, des bureaux frontaliers, du bureau de contrôle, du bureau de coopération avec l'UE et l'étranger, du bureau d'organisation, du bureau juridique et du bureau du budget et des finances, ainsi que le responsable des audits internes, et le responsable de la protection des renseignements confidentiels et de la défense. Le service provincial d'inspection vétérinaire (SPIV) est responsable des inspections à l'échelle régionale. Il est dirigé par l'agent vétérinaire provincial. La Pologne est divisée en 16 provinces (régions), chacune ayant un agent vétérinaire provincial. Chacun des 16 SPIV de la Pologne supervise les activités d'inspection menées par 12 à 42 services d'inspection vétérinaire de district. Le territoire de la Pologne comprend 305 services d'inspection vétérinaire de district.

Les services d'inspection vétérinaire provinciaux comprennent :

  • une équipe responsable de la santé et du bien-être des animaux;
  • une équipe responsable de la salubrité des aliments, des aliments du bétail et des sous-produits animaux;
  • une équipe de pharmacovigilance;
  • une équipe chargée des finances et de la comptabilité;
  • une équipe chargée des questions administratives;
  • une équipe ou un employé indépendant pour les services juridiques;
  • une équipe ou un employé indépendant responsable de la protection des renseignements classifiés et des questions de défense;et
  • une équipe ou un employé indépendant pour l'évaluation des inspections vétérinaires.
  • un employé indépendant responsable des audits internes, si des dispositions liées au financement public imposent la création de ce poste
  • un laboratoire vétérinaire régional

Le service d'inspection vétérinaire de district (SIVD), qui est dirigé par l'agent vétérinaire de district, correspond au troisième niveau du système d'inspection. Il supervise toutes les activités d'inspection des établissements qui exportent des produits de porc au Canada.

Le SIVD comprend :

  • une équipe responsable de la santé et du bien-être des animaux;
  • une équipe responsable de la salubrité des aliments, des aliments du bétail et des sous-produits animaux;
  • une équipe chargée des finances et de la comptabilité;
  • une équipe chargée des questions administratives;et
  • un employé indépendant pour les services juridiques.

Le SIVD peut aussi comprendre :

  • le dépistage en laboratoire de Trichinella
  • une équipe ou un employé indépendant qui voient aux questions de décontamination

Le bureau frontalier du SGIV est chargé de coordonner les activités des neuf vétérinaires frontaliers responsables qui effectuent les vérifications. La Pologne compte 12 postes d'inspection vétérinaire frontaliers. Les services d'inspection vétérinaire du poste frontalier sont dirigés par le vétérinaire du poste frontalier.

Les services d'inspection vétérinaire du poste frontalier comprennent :

  • une équipe responsable du contrôle vétérinaire frontalier
  • une équipe chargée des questions administratives
  • une équipe ou un employé indépendant responsable des finances et de la comptabilité
  • un employé indépendant pour les services juridiques

Les organismes d'inspection vétérinaire sont responsables des tâches liées à la protection de la santé animale et à la salubrité des produits d'origine animale et ont pour mission de protéger la santé publique. Ils accomplissent le travail suivant : 1) éradication des maladies animales infectieuses, dont les zoonoses, 2) contrôle des infections animales, 3) surveillance des zoonoses, de leurs agents et de leur résistance connexe aux antimicrobiens, 4) réalisation de tests sur les animaux de boucherie et les produits d'origine animale, 5) contrôles frontaliers et 6) inspection des animaux et des produits d'origine animale commercialisés et exportés. La portée des travaux comprend notamment les activités de surveillance liées à la sécurité des produits d'origine animale, la mise sur le marché des animaux, le commerce des aliments pour animaux et des additifs pour l'alimentation des animaux, le respect des dispositions liées au bien-être animal, l'identification et le mouvement des animaux, ainsi que le contrôle des substances et des résidus de médicament interdits dans les aliments d'origine animale, les aliments pour animaux et l'eau.

En général, les auditeurs ont établi que la Pologne disposait de contrôles officiels satisfaisants et qu'elle respectait les exigences de l'UE. Les contrôles officiels sont bien documentés et mis en œuvre. L'autorité compétente (AC) peut améliorer la vérification, le système HACCP et le programme préalable, ainsi que les mesures de contrôle de l'abattage.

3. Mesures de contrôle de l'abattage et de la transformation

En général, les contrôles mis en place dans les quatre établissements vérifiés étaient conformes aux lois pertinentes de l'UE, qui sont réputées équivalentes aux exigences canadiennes.

4. Mesures de contrôle du plan HACCP et des programmes préalables

  1. Conception et entretien des systèmes HACCP

    À l'une des installations, les procédures écrites du CCP sur le traitement des produits appertisés (autoclave) ne citaient pas les mesures à prendre en cas de remplissage excessif des conserves. Il s'agit d'un point important, car les deux infractions au PE liées à l'intégrité des contenants étaient dues au remplissage excessif des conserves.

    Dans un autre établissement, les auditeurs ont constaté pendant le contrôle du CCP-1 que les dindons et les dindes n'étaient pas toujours correctement identifiés. Il est important que cette identification soit bien faite, car les normes pour les dindons diffèrent de celles pour les dindes. Dans cet établissement, le personnel de l'entreprise procédait à la vérification du CCP en examinant les dossiers. Toutefois, la procédure à suivre n'était pas consignée dans les documents du programme.

    Dans l'un des établissements, la plage de température normale indiquée sur le formulaire de point de contrôle intitulé « Contrôle de la température des abats comestibles » (réfrigération) était de 0 à 4° C. Bien que nous reconnaissions qu'il s'agit plus d'un problème de qualité ou d'étiquetage que d'un problème lié à la salubrité des aliments, les mesures correctives à prendre au cas où la température du produit serait inférieure à 0° C n'étaient pas décrites.

    Dans un autre établissement, deux problèmes concernant le CCP lié au refroidissement des produits réfrigérés ont été relevés pendant l'examen des documents. 1) deux limites au lieu d'une avaient été fournies pour le CCP (4 et 6° C). Or, l'entreprise avait affirmé que la limite réelle était de 4° C. L'AC estimait que l'adoption des deux limites permettait d'accroître la salubrité des aliments, puisque l'entreprise réagirait avant que la température atteigne réellement la limite critique de 4° C et 2) l'entreprise n'avait inclus aucune procédure de vérification écrite pour le CCP dans le document du programme, mais elle procédait à des vérifications, comme cela a été constaté lors de l'examen des documents. Les deux problèmes ci-dessous ont également été relevés pendant l'audit :

    1. Les auditeurs ont remarqué qu'il était autorisé, en Pologne, d'intégrer de la viande avec contusions dans les produits de viande.
      • Il s'agit normalement de produits de qualité inférieure qui ont une durée de conservation plus courte et dont l'utilisation en tant qu'aliment est interdite au Canada
    2. L'UE n'a pas d'exigences prescriptives sur la réfrigération des produits cuits
  2. Ventilation

    Dans l'une des chambres de réfrigération d'un établissement, la condensation était excessive. Un pulvérisateur d'eau était utilisé lors du processus de réfrigération, et de l'eau provenant du plafond et des rails supérieurs coulait sur les produits. L'entreprise n'a pas réagi à la situation, mais l'AC a assuré aux auditeurs qu'elle ferait un suivi

Dans l'aire d'expédition d'un autre établissement, les auditeurs ont remarqué de la condensation au-dessus d'un contenant de produits crus mélangés qui était protégé par une feuille de plastique. L'AC a pris immédiatement des mesures, et l'entreprise a reçu l'ordre de corriger le problème sur-le-champ et de trouver une solution à long terme.

5. Mesures de contrôle des résidus chimiques

La mise en œuvre des programmes de surveillance des résidus chimiques est conforme aux règlements pertinents de l'UE, et aucun problème n'a été relevé lors de cet audit.

6. Recommandations à L'ACC des services d'inspection vétérinaire de Pologne

No Recommandations de l'ACIA Plan d'action proposé
3.1 L'ACC doit mettre en place un système pour s'assurer que seuls les viandes et les produits de viandes conformes aux exigences canadiennes sont exportés au Canada. L'utilisation des parties avec contusions comme produits comestibles est interdite.

Recommandations 3.1 et 3.2 :

Afin de veiller à ce que les non-conformités constatées par les auditeurs de l'ACIA durant leur séjour en Pologne ne se reproduisent plus dans les établissements de traitement des viandes autorisés à exporter leurs produits au Canada, le VC a rédigé une lettre à l'attention des instances locales d'inspection vétérinaire.

La lettre en question comprenait :

  • une description des résultats de l'audit;
  • un examen des non-conformités constatées en Pologne;et
  • un examen des non-conformités constatées dans d'autres pays.

En outre, dans cette lettre, le VC demandait aux bureaux régionaux et locaux d'inspection vétérinaire de vérifier que, dans les établissements éligibles à exporter leurs produits au Canada, aucune irrégularité ni non-conformité n'avait été constatée concernant les points qui s'étaient avérés insuffisants pendant l'inspection canadienne.

L'objet de cette vérification était le suivant :

Vérifier si l'établissement avait mis en place des procédures sur le remplissage des boîtes de conserve, ce qui permet également d'obtenir des renseignements sur la manière de traiter les problèmes de remplissage insuffisant ou excessif dans les établissements fabriquant des produits appertisés.

Nous avons créé la directive sur le remplissage des conserves, qui indique le poids maximal du contenu et décrit les mesures à prendre en cas de trop-plein.

  • Vérifier le plan HACCP des établissements, c'est-à-dire vérifier si ces derniers avaient rédigé et appliqué des procédures écrites sur les mesures de vérification du CCP, si les employés consignaient de manière appropriée les mesures de surveillance au CCP, s'il y avait une seule limite critique pour chaque CCP, et si les mesures correctives en cas d'écart par rapport aux limites critiques du point de contrôle ou du CCP étaient décrites (en particulier au cas où la température passerait en dessous de la limite inférieure).
  • Des procédures détaillées sur la vérification du CCP 1 ont été créées : un spécialiste du contrôle de la qualité observe les employés qui sont responsables de la surveillance du CCP et qui ont suivi une formation à cette fin, et vérifie les dossiers de surveillance du CCP 1 le lendemain de l'abattage. De plus, les employés qui contrôlent et vérifient le CCP 1 ont suivi une nouvelle formation.
  • L'établissement a créé une procédure à ce sujet : si la température des abats est inférieure à la température acceptable pour CP5, les abats sont transférés dans une chambre de surgélation, et la température de la chambre de réfrigération est réglée de manière à ce qu'elle ne puisse pas chuter. Les registres de température ainsi que le fonctionnement du réfrigérateur sont examinés au cours de la période de réfrigération de 12 heures. En cas d'écart, le service d'entretien des réfrigérateurs est averti.

Suivi par les autorités polonaises :

1) L'établissement a mis à jour la directive IJ.12/KH.09 sur le CCP 1 de réception et de contrôle de la viande crue CCP 1 (R). Cette directive établit les limites critiques suivantes :

  • + 4° C pour la viande de volaille et de lapin crue et réfrigérée;
  • + 7° C pour la viande de porc, de bœuf sans matière à risque spécifiée, et de mouton crue et réfrigérée;
  •  +3° C pour les abats de lapin, de volaille et de porc;
  • min. - 18° C pour la viande crue surgelée.

2) L'établissement a mis à jour la section 11 du document KH-06/11 sur la vérification du système HACCP. Ce document indique ce qui suit :

Le contrôleur de la qualité est responsable de la vérification continue des points critiques. Le contrôleur de la qualité contrôle et vérifie les mesures de surveillance à chaque CCP au moins une fois par quart de production. Les activités de surveillance ou de vérification sont fondées sur le contrôle en personne de la valeur du point critique ou sur l'évaluation du respect des directives de contrôle du CCP par l'employé de la section de production. Les résultats de l'inspection sont consignés par le contrôleur de la qualité dans la section des remarques du document DJ.CCP qui se trouve à chaque CCP. Le contrôleur de la qualité inscrit ses initiales dans les dossiers. Si les directives susmentionnées ne sont pas respectées de manière adéquate, le contrôleur de la qualité ordonne à l'employé de suivre une nouvelle formation. Si des infractions en matière de surveillance sont constatées à plusieurs reprises, le contrôleur de la qualité propose au superviseur de l'employé de changer le poste de ce dernier. Les produits pour lesquels la limite critique n'a pas été respectée sont interceptés par le contrôleur de la qualité et sont marqués comme produits temporairement interceptés (TZ), et le contrôleur met en place les mesures correctives énoncées dans les directives de surveillance du CCP qui ont été établies pour chaque point. De plus, à chaque quart, le contrôleur de la qualité contrôle et vérifie les documents du processus au CCP et au point de contrôle. Les résultats du contrôle sont consignés sur la feuille de travail DJ.01 lL03 101-G, DJ.01 lL03 101-W. Outre la surveillance continue, le chef du service de contrôle de la qualité examine les dossiers de tous les CCP et de tous les points de contrôle deux fois par an (rapport sur les contrôles des CCP et des points de contrôle), ou effectue lui-même ces contrôles. En s'appuyant sur les rapports quotidiens vérifiés, le chef des services de contrôle de la qualité rédige un protocole de vérification qu'il présente au chef de l'équipe HACCP.

Vérifier la spécification des produits exportés sur le marché canadien afin de s'assurer que ces derniers ne contiennent pas de viande de catégorie IV (de la viande avec contusion).

Suivi des autorités polonaises : La liste des produits exportés vers le Canada ainsi que les spécifications de produit stipulent que la viande de catégorie IV (la viande contenant du sang) ne peut pas être utilisée dans la production des produits destinés à l'exportation vers le Canada.

Vérifier s'il y a de la condensation dans les locaux de l'établissement, en particulier dans les zones situées au-dessus du produit, ce qui pourrait entraîner sa contamination. De plus, il sera vérifié si l'établissement a rédigé et mis en œuvre des procédures sur les mesures à prendre au cas où de la condensation serait constatée, ainsi que sur la méthode à employer pour contrôler ces endroits (pour repérer, au sein de l'établissement, les endroits où il est possible de se former de la condensation).

Suivi des autorités polonaises : des travaux d'entretien ont été réalisés sur le matériel de réfrigération et de ventilation de l'ensemble de l'usine. GEA Réfrigération (une entreprise d'entretien) a accompli les tâches suivantes : nettoyage du filtre du condensateur, du réfrigérant d'huile et du récupérateur d'eau de liquéfaction, et remplacement des jauges d'eau et de glycol.

Dans l'aire d'expédition d'un autre établissement, les auditeurs ont remarqué de la condensation au-dessus d'un contenant de produits crus mélangés qui était protégé par une feuille de plastique. L'AC a pris immédiatement des mesures, et l'entreprise a reçu l'ordre de corriger le problème sur-le-champ et de trouver une solution à long terme.

Suivi des autorités polonaises : l'évaporateur a été remplacé par un dispositif muni d'un bac d'évaporateur isolé et chauffé. Un canal de ventilation supplémentaire a été créé à côté de l'unité de réfrigération afin d'accroître l'efficacité du système de ventilation dans la zone où la défaillance a été constatée. Lors d'une inspection ultérieure, aucune trace de condensation n'a été relevée à l'endroit susmentionné.

Après la vérification, les bureaux vétérinaires régionaux ont été priés de signaler au SGIV que les non-conformités susmentionnées avaient été résolues. En conséquence, des contrôles ont été réalisés dans tous les établissements éligibles  à exporter leurs produits sur le marché canadien. Ces contrôles ont permis de confirmer que les non-conformités relevées et citées dans le rapport d'audit rédigé par les inspecteurs de l'ACIA n'étaient pas présentes dans les établissements polonais autorisés à exporter leurs produits au Canada.

3.2 L'ACIA devrait faire un suivi de toutes les anomalies signalées à la section Contrôle du plan HACCP et des programmes préalables du présent rapport et veiller à ce qu'aucun problème similaire ne survienne dans les autres établissements polonais autorisés à exporter leurs produits au Canada.

Voir la réponse à la recommandation 3.1

L'établissement a mis à jour la section 11 du document KH-06/11 sur la vérification du système HACCP. Ce document indique ce qui suit :

Le contrôleur de la qualité est responsable de la vérification continue des points critiques. Le contrôleur de la qualité contrôle et vérifie les mesures de surveillance à chaque CCP au moins une fois par quart de production. Les activités de surveillance ou de vérification sont fondées sur le contrôle en personne de la valeur du point critique ou sur l'évaluation du respect des directives de contrôle du CCP par l'employé de la section de production. Les résultats de l'inspection sont consignés par le contrôleur de la qualité dans la section des remarques du document DJ.CCP qui se trouve à chaque CCP. Le contrôleur de la qualité inscrit ses initiales dans les dossiers. Si les directives susmentionnées ne sont pas respectées, le contrôleur de la qualité demande que l'employé suive une nouvelle formation. Si des infractions en matière de surveillance sont constatées à plusieurs reprises, le contrôleur de la qualité propose au superviseur de l'employé de changer le poste de ce dernier. Les produits pour lesquels la limite critique n'a pas été respectée sont interceptés par le contrôleur de la qualité et sont marqués comme produits temporairement interceptés (TZ), et le contrôleur met en place les mesures correctives énoncées dans les directives de surveillance du CCP qui ont été établies pour chaque point. De plus, à chaque quart, le contrôleur de la qualité contrôle et vérifie les documents du processus au CCP et au point de contrôle.

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