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DGR-13-04 : Document de gestion des risques phytosanitaires consolidé pour les plantes phytoravageurs règlementées au Canada
Annexe 12B : Considérations sur la gestion du risque pour Senecio inaequidens (séneçon du cap)

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Valeurs menacées

Industrie canadienne de l'élevage :
Senecio inaequidens contient quatre alcaloїdes de type pyrrolizidine, dont deux sont des hépatotoxines connues (Dimande et al. 2007). Ces produits chimiques sont toxiques pour les animaux au pâturage, y compris les bovins et les ovins, et ont entraîné la mort (Scherber 2007, Dimande et al. 2007). La valeur totale des exportations de produits issus de l'élevage de bovins, d'ovins et de chevaux provenant de provinces canadiennes que Senecio inaequidens est susceptible d'envahir était d'environ 450 millions de dollars en 2008 (Industrie Canada 2009). En plus de frapper directement le bétail, le rendement des pâturages libres pourrait diminuer si la mauvaise herbe était introduite au Canada.
Industrie vinicole canadienne :
Cette espèce est susceptible de coloniser les vignobles, influant sur les régions viticoles ontariennes de la rive nord du lac Érié et l'Île Pelée. En 2007, on a produit une valeur d'environ cinq millions de dollars Note de bas de page 1 de raisins dans les comtés d'Ontario où Senecio inaequidens pourrait s'établir (OMAFRA 2009). La région vinicole côtière de la Colombie-Britannique pourrait aussi être touchée par l'établissement de Senecio inaequidens influant négativement sur des revenus de 1,6 million de dollars.
Diversité biologique :
Il est établi que S. inaequidens menace la diversité biologique.
Santé animale :
Les plantes contiennent des alcaloїdes du type pyrrolizidine, toxiques pour les animaux d'élevage et les êtres humains et peut nuire à la demande des consommateurs pour le lait et le miel.

Vecteurs de distribution

Dispersion naturelle

Les principaux vecteurs de dispersion naturelle de Senecio inaequidens sont le vent, les animaux et l'eau. Le risque que soit introduit Senecio inaequidens au Canada par ces vecteurs est faible parce qu'il n'existe pas de populations près de la frontière canadienne.

Voies d'entrée intentionnelles

On n'a trouvé aucune voie d'introduction intentionnelle pour expliquer l'entrée.

Voies d'entrée non-intentionnelle

  1. Grandes cultures non destinées à la multiplication. Le degré de risque associé à l'importation des semences de céréales est très faible puisque la plupart des semences de céréales importées proviennent de régions où Senecio inaequidens est absent.
  2. Foin et paille. Le degré de risque associé aux importations de foin et de paille au Canada est relativement faible étant donné qu'elles proviennent principalement de régions où Senecio inaequidens est absent.
  3. Élevage. Le degré de risque associé à l'importation de bétail est faible en raison du petit nombre d'animaux destinés à la reproduction qui entrent au Canada en provenance de pays où Senecio inaequidens est présent.
  4. Véhicules et équipement agricoles usagés. On ne dispose pas d'information sur le volume des importations de machinerie agricole usagée. Il est peu probable que Senecio inaequidens s'introduise dans le Canada grâce à des semences qui auraient adhéré aux pneus des véhicules.
  5. Matériel de pépinière avec terre. N'étant pas présente aux É.U., il est donc peu probable qu'elle entre au Canada par le biais de matériel végétal initial de pépinières avec de la terre.
  6. Voyageurs et leurs effets personnels. Les voyageurs ne sont pas susceptibles de ramener Senecio inaequidens au Canada de façon non intentionnelle.
  7. Matériel d'emballage. Senecio inaequidens pourrait peut-être s'introduire attaché à la surface des conteneurs. Les akènes sont plus susceptibles de s'accrocher à des surfaces rugueuses (p. ex., le bois) qu'à des surfaces lisses, en raison de la nature de la semence. On considère que cette voie d'introduction présente peu de risques.
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