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Guide de biosécurité pour le secteur des légumes de serre

Préface

Le présent Guide de biosécurité pour le secteur des légumes de serre (le Guide) a été élaboré à titre de document d'appui à la Norme nationale volontaire de biosécurité à la ferme pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures (la Norme) afin d'aider les producteurs à élaborer un plan de biosécurité. La Norme renferme des mesures de biosécurité pertinentes pour les trois secteurs. Le Guide fournit des mesures de biosécurité propres au secteur des légumes de serre, destinées à aider les producteurs à atteindre les objectifs d'atténuation des risques posés par les ravageurs, lesquels ont été définis dans les résultats visés précédemment établis dans le Norme. L'observation de ce Guide est volontaire.

Il est reconnu que chaque plan de biosécurité sera spécifique à chacun des lieux de production et que les recommandations de ce guide ne seront pas toutes applicables de façon universelle. Les renseignements et l'orientation qui sont fournis s'appliquent autant aux lieux de production établis qu'aux nouveaux. Les considérations décrites dans ce Guide reposent sur des principes scientifiques fiables qui pourraient réduire le risque d'introduction de ravageurs, soutenir l'amélioration de la lutte antiparasitaire dans un lieu de production et atténuer la propagation aux autres lieux de production.

Comment utiliser ce guide

i) Organisation de ce guide

Ce guide a été organisé dans les trois sections principales suivantes :

Ces principales sections sont divisées en sous-sections qui comprennent les éléments suivants :

Un glossaire de définitions est fourni à la fin du présent Guide. Les termes qui y figurent ont été écrits en caractères gras et en italique lors de leur première utilisation dans le document.

Les annexes retrouvées à la fin de ce Guide présentent aux producteurs des exemples d'outils qui peuvent être utilisés pour mettre en œuvre des mesures de biosécurité dans un lieu de production, tels que des panneaux de signalisation et une feuille de présence destinée aux visiteurs.

L'annexe 6 comprend des remerciements à l'égard des organisations du secteur et des producteurs, les producteurs eux-mêmes, le milieu universitaire et les spécialistes des gouvernements fédéral et provinciaux dont l'expertise a été mise à profit pour élaborer le présent Guide.

ii) Comment remplir les listes de vérification d'auto-évaluation

Les listes de vérification d'auto-évaluation ont été conçues pour aider les producteurs à évaluer si des mesures de biosécurité supplémentaires peuvent être mises en place dans un lieu de production. La liste de vérification comprend quatre colonnes qui servent à indiquer :

iii) Liste de vérification d'auto-évaluation et plan d'action en format PDF

La Liste de vérification et plan d'action du Guide de biosécurité pour le secteur des légumes de serre fournit une liste des mesures de biosécurité provenant des listes de vérification d'auto-évaluation comprises dans chaque sous-section et présentant les quatre mêmes colonnes, comme expliquées ci dessus. Cet outil comprend également un plan d'action dans lequel l'utilisateur peut consigner les actions à prendre pour mettre en œuvre des mesures de biosécurité supplémentaires dans une pépinière. Lorsque la liste de vérification est remplie de façon électronique, les mesures de biosécurité pour lesquelles les options « Non » et « Parfois » ont été sélectionnées sont automatiquement transférées au plan d'action. Cet outil peut être téléchargé à partir du catalogue de formulaires sur le site Web de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Dans le champ « Filtrer les articles », inscrivez « 5784 » pour obtenir le formulaire.

Remerciements

Avec la permission de l'Ontario Greenhouse Vegetable Growers, ce Guide a été élaboré en utilisant des renseignements contenus dans le document intitulé Biosecurity : Recommended Practices for the Ontario Greenhouse Vegetable Sector de l'Ontario Greenhouse Vegetable Growers (Biosécurité : Pratiques recommandées pour le secteur des légumes de serre de l'Ontario; disponible en anglais seulement), lequel a été produit grâce au financement d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario, de Cultivons l'avenir 2 et de l'Ontario Greenhouse Vegetable Growers.

1.0 Introduction

1.1 Importance de la biosécurité

La biosécurité est un ensemble de pratiques utilisé pour prévenir, mimiser et gérer la transmission des ravageurs, y compris leur introduction, propagation et libération. La mise en œuvre et l'amélioration des mesures de biosécurité dans un lieu de production contribueront à protéger les intérêts économiques des individus ainsi que de l'ensemble du secteur. Les producteurs tireront profit de leur sensibilisation aux risques et aux mesures qui peuvent être mises en place afin de minimiser le risque d'introduction et de propagation des ravageurs.

Les risques dans les lieux de production peuvent évoluer rapidement et se propager facilement aux autres lieux de production en raison de la nature intensive de la production, la diversité génétique limitée dans les cultures et le déplacement des personnes et du matériel. La mise en œuvre de mesures de biosécurité peut contribuer à atténuer plusieurs risques en réduisant l'incidence d'introduction et de propagation de ravageurs dans un lieu de production de même qu'aux autres lieux de production.

1.2 Concepts de la biosécurité

La mise en œuvre de mesures de biosécurité peut être efficace non seulement pour atténuer la propagation des ravageurs, mais également pour prévenir l'introduction de risques nouveaux et inconnus posés par les ravageurs. L'application de mesures de biosécurité dépend de l'analyse des risques et des voies de transmission des ravageurs pour un lieu de production. Il importe de connaître les ravageurs et leurs voies de transmission lors de l'élaboration d'un plan de biosécurité. Grâce à cette connaissance, les vecteurs de ravageurs peuvent être gérés et des mesures de biosécurité peuvent être appliquées pour interrompe les voies de transmission des ravageurs afin d'aider à réduire les dommages causés aux cultures et atténuer les pertes économiques. Des exemples de voies de transmission des ravageurs peuvent comprendre les insectes, les personnes, l'équipement et le vent.

On peut entreprendre une évaluation du risque afin de déterminer les points critiques dans les voies de transmission des ravageurs pour un lieu de production où des mesures de biosécurité peuvent être appliquées. Les risques dans un lieu de production varieront selon plusieurs facteurs, tels que le type de plante cultivée, la source du matériel de multiplication, la région, le climat et les pratiques de production.

De plus, comme illustré à figure 1, les éclosions de ravageurs ne se produisent pas de manière isolée; elles dépendent de la nature inter-reliée de la culture, de l'environnement et des ravageurs.

Figure 1 : Triangle des phytoravageurs

Figure 1 : Triangle des phytoravageurs. Description ci-dessous.
Description de la photo - Figure 1 : Triangle des phytoravageurs

Le triangle des phytoravageurs a un triangle avec la mention « Impact ou gravité de l'incidence des ravageurs ». Chaque point du triangle a un cercle qui l'entoure. En commençant par le haut, le facteur « Culture » est écrit dans le premier cercle. À droite, le facteur « Environnement » est écrit dans le deuxième cercle. À gauche, le facteur « Ravageur » est écrit dans le troisième cercle.

Le triangle des phytoravageurs montre que l'incidence et la gravité d'une éclosion se rapportent à l'interaction entre une culture vulnérable, un ravageur et un environnement favorable au développement des ravageurs. En plus de l'application des mesures de biosécurité aux points critiques dans la voie de transmission, il est également possible d'atténuer les ravageurs par l'application de mesures de biosécurité afin de réduire les risques présentés par ces trois éléments. Par exemple, un producteur peut choisir de cultiver des variétés de plantes résistantes ou de gérer l'environnement.

1.3 Avantages d'un plan de biosécurité

Qu'est-ce que ça me rapporte?

Un des avantages d'un plan de biosécurité est qu'il peut offrir aux producteurs une option de prévention moins coûteuse que la gestion de l'introduction ou de la propagation de ravageurs. Si un ravageur est détecté, il y a des protocoles déjà en place pour faciliter une intervention rapide, limitant ainsi les dommages ou la propagation continue des ravageurs. D'autres avantages liés à l'intégration de mesures de biosécurité dans les activités quotidiennes d'un lieu de production comprennent :

Il est préférable de prévenir plutôt que de gérer l'introduction ou la propagation d'un ravageur dans un lieu de production.

« Mieux vaut prévenir que guérir. »

1.4 Éléments d'un plan de biosécurité

Les plans de biosécurité différeront d'un lieu de production à l'autre puisque les mesures et les exigences en matière de biosécurité varieront en fonction du lieu de production. Un plan de biosécurité peut inclure une carte détaillée de la ferme, des programmes de formation et des procédures normalisées pour l'intervention liée aux ravageurs et pour les déplacements des personnes, des véhicules et de l'équipement. La documentation de ces procédures peut permettre d'assurer une application uniforme et de démontrer aux clients que le lieu de production est exploité selon des mesures de biosécurité.

Il est possible que d'autres programmes tels que CanadaGAPMC puissent être déjà utilisés et qu'ils possèdent des composantes qui s'appliquent à la biosécurité. On peut référer à ces programmes dans le cadre d'un plan de biosécurité.

Pour élaborer un plan de biosécurité, tenez compte du processus suivant :

Étape 1 : Élaborer une carte détaillée du lieu de production. Une carte peut servir à obtenir une représentation concrète et déterminer les sources possibles ou les voies de transmission des ravageurs. Une carte peut comprendre l'entrée, l'aire d'expédition, l'aire de réception et les zones de biosécurité. La circulation du matériel végétal, des personnes et de l'équipement dans le lieu de production peut être aussi incluse.

Étape 2 : Cerner les risques dans un lieu de production. Connaître les ravageurs et leurs voies de transmission peut aider à déterminer les risques et les mesures de biosécurité qui peuvent aider à atténuer les ravageurs.

Étape 3 : Examiner les mesures de biosécurité actuelles. Les listes de vérification d'auto-évaluation et la Liste de vérification et plan d'action du Guide de biosécurité pour le secteur des légumes de serre peuvent servir à déceler des mesures de biosécurité supplémentaires pouvant être mises en œuvre à un lieu de production.

Étape 4 : Définir les objectifs de biosécurité. Dresser une liste des priorités et établir un échéancier pour la mise en œuvre des mesures de biosécurité supplémentaires recensées après avoir rempli les listes de vérification d'auto-évaluation ou la Liste de vérification et plan d'action du Guide de biosécurité pour le secteur des légumes de serre.

Étape 5 : Élaborer une stratégie de mise en œuvre. La communication, l'éducation et la formation des employés et des visiteurs d'un lieu de production sont une part importante de la stratégie de mise en œuvre.

Étape 6 : Examen et mise à jour du plan de biosécurité. Un plan de biosécurité devrait être examiné et mis à jour régulièrement au fur et à mesure que les nouveaux renseignements de biosécurité deviennent disponibles ou s'il y a des changements dans un lieu de production.

1.5 Mise en œuvre d'un plan de biosécurité

Comme le montre la figure 2, la mise en œuvre de mesures de biosécurité dans un lieu de production est un cycle d'activités de biosécurité. La nécessité d'effectuer une évaluation et une réévaluation peut être considérée comme le point de départ et d'arrivée du cycle conduisant à une approche plus proactive.

Figure 2 : Cycle des activités de biosécurité

Figure 2 : Cycle des activités de biosécurité. Description ci-dessous.
Description de la photo - Figure 2 : Cycle des activités de biosécurité

La figure 2 est une illustration du cycle des activités qui devraient être accomplies afin d'élaborer et de mettre en œuvre un plan de biosécurité. Le cycle des activités de biosécurité a quatre éléments dans le milieu, accompagnés de flèches pointant entre eux dans le sens des aiguilles d'une montre. Le premier élément en haut du cycle est « Évaluation ». Dans le sens des aiguilles, le deuxième élément est « Plan », le troisième élément est « Mettre en œuvre » et le quatrième est « Surveillance ». Il y a une zone de texte à côté de chacun de ces éléments dans le cycle (quatre au total). Au-dessus du terme « Évaluation » se trouve une zone avec le texte suivant : Les risques posés par les ravageurs qui menacent les végétaux sont identifiés et évalués sur une base régulière. À droite du terme « Plan » se trouve une zone avec le texte suivant : Un plan écrit sert de base pour le programme de formation en biosécurité, permet d'effectuer régulièrement un examen et des mises à jour, et fournit un cadre favorisant l'amélioration continue. En dessous du terme « Mettre en œuvre » se trouve une zone avec le texte suivant : Le plan est exécuté. À gauche du terme « Surveillance » se trouve une zone avec le texte suivant : Un programme de surveillance et un cadre de collecte de renseignements sont élaborés, puis mis sur pied afin de fournir des renseignements pour ajuster le plan de biosécurité.

Évaluation : Déterminer et évaluer les risques d'introduction de ravageurs, et analyser leurs voies de transmission. Les lacunes actuelles dans la biosécurité dans un lieu de production pourront ainsi être abordées. Les pratiques de production devraient être examinées fréquemment (réévaluation) afin de veiller à l'efficacité des mesures mises en œuvre relativement à la prévention et au contrôle des ravageurs.

Planification : La rédaction d'un plan de biosécurité est fortement recommandée. Un plan écrit permet de faire un examen et à des mises à jour réguliers, favorise l'amélioration continue dans le lieu de production et constitue la base pour la formation.

Mise en œuvre : Passer à l'action avec l'exécution du plan. L'éducation, la formation et la communication sont des éléments clés dans la mise en œuvre d'un plan de biosécurité.

Surveillance : Un programme de surveillance est élaboré et mis en œuvre pour détecter rapidement, identifier et surveiller continuellement les ravageurs. Il est important que la conception, l'efficacité et la mise en œuvre d'un plan de biosécurité soient évaluées couramment, mais aussi lorsqu'il y a des changements aux pratiques de production ou aux risques reliés à la biosécurité.

2.0 Gestion de la santé des plantes

La mise en œuvre d'un plan de biosécurité en combinaison aux pratiques exemplaires de gestion peut favoriser la santé des plantes. La santé des plantes peut être touchée par les ravageurs aussi bien que par des problèmes environnementaux ou nutritionnels. Les symptômes de ces problèmes peuvent ressembler aux symptômes de ravageurs. Il importe de déterminer la cause d'une santé moins qu'optimale des plantes afin d'appliquer des mesures de biosécurité et de pratiques exemplaires de gestion. Par exemple, déterminer que la cause d'un symptôme s'agit d'un ravageur, de problèmes environnementaux ou de difficultés nutritionnelles permet l'atténuation par des pratiques exemplaires de gestion, comme la lutte antiparasitaire intégrée (LAI), la réduction du taux d'humidité ou la fertilisation. Il est tout aussi important d'identifier le ravageur et de comprendre les points critiques dans la voie de transmission des ravageurs où des mesures de biosécurité peuvent être appliquées pour atténuer l'introduction ou la propagation.

2.1 Pratiques de gestion

Résultat visé :

La combinaison des pratiques exemplaires de gestion et la mise en œuvre de mesures de biosécurité optimisent la production de végétaux sains.

Avantages : Les pratiques exemplaires de gestion qui optimise la production peuvent également créer un environnement optimal pour les ravageurs. Compléter les pratiques exemplaires de gestion par des mesures de biosécurité aide à gérer le risque d'introduction et de propagation des ravageurs.

Risques

Environnement externe

Les mauvaises herbes et les plantes volontaires peuvent être une source de ravageurs et devraient être contrôlées à l'intérieur et autour du lieu de production. Une zone bien entretenue exempte de mauvaises herbes autour du lieu de production peut aider à prévenir l'entrée de ravageurs.

En plus des mauvaises herbes, les débris organiques comme les légumes pourris peuvent également être des vecteurs de ravageurs. Les déchets organiques ne devraient pas être accumulés dans le lieu de production, mais devraient être éliminés rapidement dans un endroit désigné qui est éloigné du lieu de production, en utilisant une méthode qui minimise le risque de propagation des ravageurs. Lorsque nécessaires, des mesures de biosécurité telles que l'enfouissement en profondeur peuvent être mises en œuvre afin d'atténuer la réinfestation des autres cultures.

Environnement interne

Le maintien d'un lieu de production propre peut minimiser l'introduction et la propagation des ravageurs. Cela comprend le nettoyage de la station d'emballage en plus de l'aire de production.

Des paniers contenants des plantes banque ou indicatrices peuvent être utilisés dans un lieu de production dans le cadre du programme de lutte antiparasitaire intégrée (LAI). Cependant, tout comme les mauvaises herbes, des plantes ornementales et décoratives peuvent constituer une source de ravageurs.

Les conditions de croissance devraient être gérées de manière à soutenir la croissance des cultures tout en limitant la vulnérabilité des cultures aux attaques de ravageurs. Les conditions de croissance comme un taux élevé d'humidité peuvent favoriser l'établissement de certains ravageurs comme les champignons ou la moisissure. Dans les situations où les conditions de croissance peuvent créer des risques, des pratiques de gestion comme l'augmentation de la circulation de l'air ou de la distance entre les plantes peuvent être envisagées pour minimiser le risque d'une éclosion. De plus, une consultation auprès d'un spécialiste peut fournir d'autres recommandations relatives à l'adoption de mesures appropriées.

Toute bonne chose à une fin.

Le retrait des cultures peut présenter un risque de propagation des ravageurs dans un lieu de production. En fonction de l'horaire de production, les cultures peuvent être remplacées à la fin de leur saison de production ou, dans certains cas, il peut être nécessaire de terminer une culture plus tôt que prévu en raison de la présence de ravageurs. Le processus de retrait peut prendre différentes formes, puisqu'il peut y avoir trois méthodes de culture en pratique dans un lieu de production :

  1. Monoculture : L'ensemble de la culture est retiré avant la plantation de la nouvelle culture.
  2. Culture continue : Des sections de l'aire de production sont retirées et remplacées alors que d'autres cultures sont encore en production.
  3. Culture intercalaire : La culture de remplacement est cultivée au même endroit et élimine progressivement la culture précédente. La gestion des risques de propagation des ravageurs durant le retrait de la culture est plus importante avec cette méthode de production.

Des mesures devraient être prises afin d'éviter ou de minimiser la propagation des ravageurs à la nouvelle culture ou aux autres cultures pendant le processus de retrait. La méthode de monoculture enlève la culture dans son entier avant la plantation de la nouvelle culture. Il s'agit de la méthode la plus simple pour limiter la propagation de ravageurs à la nouvelle culture. Avec la culture continue et intercalaire, il n'y a aucune pause dans le cycle des ravageurs si un organisme nuisible est présent. Il y a aussi une augmentation du risque de propagation des ravageurs aux autres cultures étant cultivées dans le lieu de production. Pour les trois méthodes de culture, des mesures de biosécurité devraient être prises en compte tout au long du cycle de culture et au moment d'enlever le matériel infesté afin d'atténuer la propagation des ravageurs.

Une fois que la culture précédente ou infestée est retirée, le lieu de production devrait être nettoyé et désinfecté en profondeur pour s'assurer qu'il ne reste aucun débris organique. Une attention particulière devrait être portée aux zones difficiles d'accès, comme les coins, les composantes de la structure, les broches de culture, les tubulures d'irrigation ou les fermes de toit.

Nutriments, milieux de culture et gestion de l'eau

L'eau peut être un vecteur de ravageurs. Lorsque l'eau provient de la recirculation de l'eau, d'étangs, de cours d'eau ou d'autres sources d'eau de surface, elle devrait être désinfectée au besoin. L'équipement de désinfection de l'eau comprend la chaleur, le rayonnement ultraviolet, l'ozone et la filtration. Les milieux de culture et les nutriments de sources organiques peuvent contenir des ravageurs et devraient être achetés auprès d'un fournisseur digne de confiance.

Produits importés, matériel végétal et sélection des semences

Les produits de source importée ou canadienne destinés à être emballés et remballés, les semences et les matériaux végétaux sont des voies importantes par lesquelles des ravageurs sont introduits dans un lieu de production. Des ravageras peuvent se retrouver sur les surfaces ou à l'intérieur du produit, des semences et des matériaux végétaux. Ces produits entrants devraient être achetés d'une source qui a des mesures de biosécurité en place afin de prévenir l'introduction et la propagation des ravageurs. Ces derniers et tous les produits entrants devraient également être inspectés avant d'être acceptés dans le lieu de production.

Produits et approches de protection des cultures contre les ravageurs courants

Des ravageurs peuvent être introduits dans le lieu de production par différents vecteurs. Les insectes peuvent être un vecteur de virus, de bactéries, de spores fongique et d'acariens. Par exemple, les éphydridés et les sciaridés peuvent constituer des vecteurs de spores fongiques de Fusarium et de Pythium et les chrysomèles du concombre peuvent être des vecteurs de flétrissure bactérienne du concombre. Le contrôle des populations d'insectes peut limiter la propagation et les dommages causés par des ravageurs transmis par le biais d'insectes.

Des seuilsNote de bas de page 1 pour les ravageurs non réglementés peuvent être établis pour déclencher l'utilisation d'un traitement. Il devrait être reconnu que ce qui constitue un seuil est complexe, étant donné qu'il existe différents seuils selon la culture et le ravageur. Dans le cadre de la décision concernant les seuils de traitement, il y a une différence entre la suppression, l'éradication et la gestion.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Pratiques de gestion

Environnement externe
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les mauvaises herbes et les plantes volontaires sont contrôlées à l'intérieur et autour du lieu de production.
Une zone exempte de mauvaises herbes est maintenue autour du lieu de production.
Les débris organiques ne s'accumulent pas et sont éliminés rapidement.
Environnement interne
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les conditions d'hygiène sont respectées par un nettoyage régulier du pavillon de serre, des toilettes, du coin-repas, des allées piétonnières et des rangées de culture.
Tout l'équipement, les charrettes, les contenants et les outils sont nettoyés et désinfectés régulièrement.
Des produits recommandés et appropriés sont utilisés pour nettoyer et désinfecter le lieu de production.
Pendant la période d'exploitation, la station d'emballage et la plate-forme de chargement sont nettoyées et désinfectées au moins une fois par jour, en étant certain de nettoyer sous les niveleurs de quai.
Les conditions de croissance sont gérées de manière à soutenir la croissance des cultures tout en minimisant la vulnérabilité aux ravageurs.
Des mesures de biosécurité sont prises afin d'éviter ou minimiser la propagation des ravageurs aux nouvelles cultures ou aux autres cultures pendant le processus de retrait.
Nutriments, milieux de culture et gestion de l'eau
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
L'eau qui provient de la recirculation de l'eau, d'étangs, de cours d'eau ou d'autres sources d'eau de surface est désinfectée au besoin.
L'équipement pour la désinfection de l'eau qui est utilisé pour désinfecter l'eau d'irrigation est correctement entretenu.
L'accumulation de l'eau à l'intérieur et autour du lieu de production est minimisée.
Les milieux de culture et les nutriments de sources organiques sont achetés auprès de fournisseurs dignes de confiance.
Produits importés, matériel végétal et sélection des semences
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les produits importés ou domestiques, le matériel végétal et les semences reçus par le lieu de production sont inspectés pour les ravageurs.
Les semences sont achetées d'une source ayant des mesures de biosécurité en place.
Produits et approches de protection des cultures contre les ravageurs courants
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les seuils pour les ravageurs servent à déclencher l'utilisation de mesures de contrôle.
Les vecteurs de ravageurs sont reconnus et gérés, éliminés ou contrôlés.
Une photo à l'intérieur d'une serre montrant cinq longues rangées
Photo : Avec la permission de Glen Sweetman, ministère de l'Agriculture de la Saskatchewan

2.2 Vecteurs de ravageurs

Résultat visé :

Mise en œuvre des mesures de biosécurité à des points critiques des voies de transmission de ravageurs.

Avantages : En gérant les vecteurs et en interrompant les voies de transmission des ravageurs, il est possible de réduire les dommages causés aux cultures et de limiter les pertes économiques. La mise en œuvre de mesures de biosécurité proactives peut atténuer le risque d'introduction et de propagation des ravageurs si elles sont mises en application à un point critique d'une voie de transmission. Parmi les voies de transmission des ravageurs, notons les insectes, les personnes et le vent.

Risques

Les ravageurs peuvent souvent se propager ou être introduits dans un lieu de production au moyen de plusieurs vecteurs. Par exemple, les Aleyrodidae peuvent se disperser par voie aérienne, mais peuvent parcourir des distances beaucoup plus grandes lorsqu'ils sont transportés par le vent; les spores fongiques mobiles peuvent se déplacer beaucoup plus loin lorsqu'ils sont transportés par l'eau d'irrigation.

Un autre exemple est le thrips, qui peut être introduit dans le lieu de production par le vent à travers des évents et des portes. Une fois qu'il est introduit dans un lieu de production, le thrips peut propager des virus partout dans l'aire de production et peut être transmis d'une aire de production à une autre par les milieux de culture, l'équipement et les employés. Des mesures de biosécurité comme un programme de lutte antiparasitaire intégrée (LAI) qui comprennent des mesures destinées à l'atténuation des insectes peuvent aider à prévenir la propagation des ravageurs dans le lieu de production.

Il existe un risque d'introduction et de propagation à l'égard de tous les produits entrants qui pénètrent dans les différentes zones du lieu de production, particulièrement ceux de sources externes. Par exemple, les produits entrants tels que des produits destinés à être emballés ou remballés peuvent présenter un risque d'introduction de ravageurs dans la station d'emballage. Des produits entrants comme les transplants, les milieux de culture et les semences présentent un risque d'introduction de ravageurs dans les aires de production. Afin d'atténuer ces risques, les produits entrants devraient être inspectés dès leur entrée dans le lieu de production et avant leur utilisation. Pour faciliter ces inspections, les employés devraient recevoir une formation sur l'identification des ravageurs. De plus, des photos des ravageurs peuvent être affichées dans les aires du lieu de production où les produits entrants sont reçus et inspectés pour aider à l'identification des ravageurs. Veuillez consulter la section 3.4 Produits entrants pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des risques liés aux produits entrants.

Aire de production

Les semences peuvent être les hôtes de ravageurs tels que les virus et les chancres bactériens. Cela est particulièrement vrai pour les semences de tomate. Étant donné que des ravageurs ne sont pas visibles lors de l'inspection, les semences devraient être achetées d'un fournisseur capable de fournir un certificat attestant que les semences sont exemptes de ravageurs. Une fois les semences reçues par le lieu de production, un certain pourcentage des semences peuvent être soumises à un examen afin de vérifier quelles sont exemptes de ravageurs.

Les milieux de culture peuvent contenir des ravageurs et devraient être achetés d'un fournisseur digne de confiance. À leur arrivée, les milieux de culture devraient être inspectés pour la présence de ravageurs et si un ravageur est détecté, un traitement pourrait s'avérer nécessaire avant leur utilisation. Parmi les options de traitement figurent la pasteurisation thermique, la solarisation ou la fumigation.

Au moment de l'achat de transplants, il est possible dans certaines régions d'inspecter le matériel afin de détecter la présence de ravageurs sur le lieu de production du multiplicateur. Dans d'autres régions, les transplants devraient être inspectés dès leur entrée dans l'aire de réception du lieu de production.

Station d'emballage

Les produits destinés à être emballés et remballés provenant de sources canadiennes ou étrangères devraient être inspectés en profondeur afin de détecter la présence de ravageurs dès leur arrivée à la station d'emballage et pendant le remballage.

Aire de production et station d'emballage

Les personnes, les véhicules et l'équipement peuvent également constituer un vecteur de ravageurs. Des bains de pieds ainsi que des combinaisons et des couvre-chaussures jetables peuvent être utilisés pour atténuer l'introduction et la propagation de ravageurs par les personnes. Le nettoyage et le retrait de débris organiques peuvent contribuer à atténuer l'introduction et la propagation au moyen des véhicules et de l'équipement. Veuillez consulter la section 3.3 Déplacement des personnes, des véhicules et de l'équipement pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des mesures de biosécurité qui peuvent être appliquées pour atténuer l'introduction et la propagation de ravageurs par les personnes.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Vecteurs de ravageurs
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les voies de transmission des ravageurs dans le lieu de production ont été analysées et des points critiques ont été déterminés.
Le programme de lutte antiparasitaire intégrée (LAI) comprend des mesures d'atténuation axées sur ces points critiques dans les voies de transmission.
Les produits entrants sont reçus, inspectés et entreposés dans un endroit désigné éloigné de l'aire de production et de la station d'emballage.
Les employés ont reçu une formation sur l'identification des ravageurs.
Des photos de ravageurs sont affichées dans la station d'emballage et les aires où les produits entrants sont reçus et inspectés.
Des bains de pieds sont utilisés dans le lieu de production et la station d'emballage.
Aire de production
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Le nettoyage d'automne et la rotation des cultures sont utilisés pour interrompre le cycle de vie des ravageurs.
L'eau est surveillée et analysée pour détecter la présence de pathogènes.
Les semences sont achetées d'un fournisseur capable de fournir un certificat attestant que les semences sont exemptes de ravageurs.
Un pourcentage des semences achetées est analysé afin de vérifier qu'elles sont exemptes de ravageurs.
Les milieux de culture sont achetés d'un fournisseur digne de confiance.
Les transplants sont inspectés avant l'admission au lieu de production.
Station d'emballage
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les produits canadiens ou importés destinés à être emballés ou remballés sont inspectés pour la présence de ravageurs lors de leur arrivée à la station d'emballage.
Des combinaisons et des couvre-cheveux sont portés dans la station d'emballage.

2.3 Surveillance des ravageurs

Résultat visé :

Réduire au minimum les pertes de production par la détection précoce des ravageurs.

Avantages : L'élaboration et la mise en œuvre de programmes de surveillance et de dépistage permettent la détection de ravageurs courants et nouveaux. Un programme de surveillance comprend l'inspection du matériel tel que les nouvelles plantes lorsqu'elles arrivent au lieu de production et un programme de dépistage comprend l'inspection des plantes en production afin de détecter la présence de ravageurs. Un programme de dépistage aidera à déterminer le moment où le nombre de ravageurs est sur le point d'atteindre un certain seuil. Un programme de dépistage de routine favorise également l'efficacité des mesures de contrôle, des pratiques de production et des traitements à être administrés.

Risques

Aire de production

Un programme de dépistage pourrait avoir recours à un responsable du dépistage ou un consultant en cultures qui effectuerait des inspections de manière régulière dans le but de détecter la présence de ravageurs et déterminer si leurs seuils ont été atteints. Un registre des résultats devrait être conservé, qui précise le lieu, l'origine des plantes et le constat de la gravité de chaque ravageur trouvé.

Un programme de dépistage pourrait également faire ressortir des moments particuliers au cours du cycle de production ou certaines périodes où les options de contrôle auraient de meilleures chances de réussir ou seraient plus économiques. Par exemple, le dépistage pourrait être augmenté lors de la période de récolte des fermes avoisinantes étant donné que ceci peut augmenter les chances d'introduire le thrips dans l'aire de production. Pour un autre exemple, notons qu'à automne la population de pucerons ailés femelles augmente sur les cultures à l'extérieur. Ceci peut augmenter le risque que les pucerons entrent dans l'aire de production par l'entremise des évents ou des portes et augmente la possibilité que ces pucerons introduisent des virus tels que le virus de la mosaïque du concombre (VMC).

Des dispositifs tels que des rubans collants ou des pièges à phéromones peuvent également être répartis au travers des cultures pour détecter les insectes. De plus, les lumières ultraviolettes (UV) peuvent servir à attirer un large éventail d'insectes, particulièrement lors des mois plus frais.

Station d'emballage

Les dispositifs de surveillance tels que les cartes collantes peuvent être utilisés pour détecter les ravageurs dans les stations d'emballage. Ces dispositifs peuvent être placés près des machines d'emballage et dans les aires où les produits importés ou de sources canadiennes est entreposé. Les dispositifs devraient également être installés autour des quais de déchargement et des portes par lesquels le produit entre dans la station d'emballage.

Aire de production et station d'emballage

Les employés travaillant dans l'aire de production et la station d'emballage devraient recevoir une formation sur l'identification des ravageurs les plus courants. Des fiches signalétiques et des affiches sur les ravageurs dans les aires de repos et la salle à manger peuvent éduquer les employés quant à l'identification de ravageurs. L'annexe 1 est un exemple de fiche signalétique sur les ravageurs. Communiquez avec des consultants, des spécialistes de la lutte antiparasitaire intégrée (LAI), des associations de secteurs ou des conseillers agricoles provinciaux pour obtenir des affiches sur l'identification des ravageurs.

De plus, les employés devraient recevoir une formation sur la façon de signaler la présence d'un nouveau ravageur dans le lieu de production.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Surveillance de ravageurs

Aire de production
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Un programme de dépistage a été mis en œuvre dans les aires de production.
Un registre des résultats du programme de dépistage est conservé.
Le programme de dépistage est ajusté en fonction des périodes plus susceptibles au cours du cycle de production des cultures.
Station d'emballage
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Un programme de surveillance est utilisé pour inspecter les produits entrants.
Un registre des résultats du programme de surveillance est conservé.
Aire de production et station d'emballage
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Des dispositifs tels que les cartes collantes jaunes ont été installés dans l'aire de production et la station d'emballage.
Les dispositifs sont inspectés par du personnel ayant reçu une formation.
Les employés ont reçu une formation en matière d'identification des ravageurs.
Des fiches signalétiques sur les ravageurs et des affiches de ravageurs sont placées dans la station d'emballage et dans les pièces communes telles que les aires de repos et la salle à manger afin d'aider les employés à identifier les ravageurs.
Les employés ont reçu une formation concernant processus à suivre pour signaler la détection d'un ravageur.
Les renseignements concernant les nouvelles questions liées aux ravageurs dans le lieu de production sont communiqués aux employés.

2.4 Intervention auprès des ravageurs

Résultat visé :

Un programme de lutte antiparasitaire intégrée (LAI) est élaboré afin d'intervenir auprès des ravageurs courants. Des plans d'intervention officiels sont créés pour les ravageurs posant un problème considérable.

Avantages : Lorsqu'un ravageur est détecté, un processus de prise de décision est enclenché pour déterminer si le ravageur a franchi le seuil, si une intervention est nécessaire, le moment de l'intervention et la détermination des mesures de contrôle les plus appropriées. En fonction du ravageur détecté et du niveau du seuil, la prise de mesures de contrôle peut ne pas être toujours nécessaire, car les ravageurs ne posent pas tous les mêmes risques. Les ravageurs réglementés par le Canada ont un seuil de tolérance zéro et leur présence doit obligatoirement être signalée lorsqu'ils sont détectés. Même les ravageurs non réglementés peuvent faire l'objet d'une tolérance zéro ou d'un bas seuil s'ils représentent une préoccupation d'ordre économique importante pour les producteurs. Par exemple, un producteur peut avoir un seuil de tolérance zéro pour un ravageur qui est réglementé par un pays représentant un marché d'exportation important. L'établissement d'un programme de lutte antiparasitaire intégrée (LAI) et de plans d'intervention implique une analyse des risques en matière de ravageurs afin de déterminer l'ampleur de la réponse requise, et à quel seuil une intervention est nécessaire. La préparation de plans d'intervention ou de procédures détaillés avant de détecter un ravageur peut permettre une réponse efficace et en temps opportun, ce qui peut réduire les pertes de production.

Risques

Ravageurs réglementés

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) conserve la liste des ravageurs réglementés par le Canada, qui comprend des insectes, acariens, mollusques, nématodes, champignons, bactéries, virus, phytoplasmes et certaines plantes parasites. À la détection d'un ravageur réglementéNote de bas de page 2, l'ACIA ainsi que le gouvernement provincial ou territorial approprié doivent être avisés pour signaler la détection.

Un plan d'intervention à l'égard d'un ravageur réglementé devrait comprendre les coordonnées du bureau local de l'ACIA, des conseillers agricoles provinciaux et des associations du secteur. Le plan d'intervention devrait comprendre des mesures de biosécurité pour prévenir la propagation des ravageurs à l'extérieur de la zone infestée en empêchant le va-et-vient de matériel végétal, de personnes et d'équipement de la zone. Veuillez vous référer à la section 3.2 Zones biosécuritaires concernant les mesures de biosécurité pour atténuer le risque de propagation des ravageurs des zones d'accès restreint (ZAR).

Ravageurs non réglementés

Le programme LAI d'un lieu de production devrait comprendre un plan d'intervention lors de la détection d'un ravageur. Un plan d'intervention peut comprendre les étapes suivantes :

Les seuilsNote de bas de page 3 pour les ravageurs non réglementés peuvent être établis pour déclencher l'utilisation d'un traitement. Il devrait être reconnu que ce qui constitue un seuil est complexe, étant donné qu'il existe différents seuils selon la culture et le ravageur. Dans le cadre de la décision concernant les seuils de traitement, il y a une différence entre la suppression, l'éradication et la gestion.

Le plan d'intervention devrait également comprendre des mesures de biosécurité pour prévenir la réinfestation des cultures par le matériel infesté. Afin de limiter la propagation des ravageurs, le matériel infesté ne devrait pas être mélangé ou entrer en contact avec d'autres cultures, et devrait être éliminé de manière sécuritaire loin du lieu de production ou enterré. Veuillez vous référer à la section 2.1 Pratiques de gestions : Environnement interne et la section 3.5 Produits sortants à l'égard des mesures de biosécurité liées à l'élimination.

Conservez des registres de l'emplacement, de la date, du type de culture du matériel infesté et des mesures de contrôle qui ont été appliquées. Ces renseignements pourraient être utiles pour évaluer la réussite de la stratégie d'intervention et pour l'amélioration continue du plan d'intervention.

Ravageurs réglementés et non réglementés

Tant pour les ravageurs réglementés que non réglementés, l'efficacité du plan d'intervention devrait être évaluée périodiquement afin d'encourager l'efficacité et l'amélioration continue.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Intervention auprès des ravageurs

Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Lorsqu'un ravageur inconnu est détecté, un échantillon est envoyé à un laboratoire, conseiller agricole, consultant, chercheur, ou l'ACIA pour une identification exacte du ravageur.
Les employés connaissent les ravageurs réglementés et non réglementés préoccupants pour le lieu de production.
Ravageurs réglementés
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
On communique avec l'ACIA lorsqu'un ravageur réglementé est détecté au lieu de production.
Le va-et-vient du matériel végétal, des cultures, des personnes et d'équipement entrant et sortant de la zone infestée est limité.
Ravageurs non réglementés
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Le programme de lutte antiparasitaire intégrée (LAI) comprend un plan d'intervention pour les ravageurs non réglementés.
Le va-et-vient des personnes et de l'équipement entrant et sortant de la zone infestée est limité.
Les employés qui quittent la zone infestée désinfectent leurs mains et chaussures afin de prévenir la propagation de ravageurs.
Les employés suivent les protocoles liés au déroulement du travail afin de prévenir la propagation de ravageurs d'une zone infestée à une zone non infestée.
Le cas échéant, les outils, l'équipement et les caisses quittant une zone infestée sont désinfectés.
La connaissance des voies de transmission des ravageurs est utilisée pour déterminer les mesures de biosécurité requises lors de l'élimination du matériel infesté afin d'atténuer le risque de propagation de ravageurs.
La zone est vérifiée fréquemment à l'égard de la propagation de ravageurs.
Des registres de l'infestation de ravageurs sont conservés, comprenant l'emplacement, la date, le type de culture et les mesures de contrôle mises en place.
Les registres sont utilisés pour évaluer et améliorer le plan d'intervention auprès des ravageurs.

3.0 Gestion opérationnelle du lieu de production

La gestion opérationnelle d'un lieu de production est fondamentale à l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan de biosécurité. L'évaluation des risques associés aux activités qui prennent place dans le lieu de production est nécessaire. Les risques de biosécurité potentiels peuvent être associés à l'emplacement du lieu de production; au va-et-vient des personnes, des véhicules et de l'équipement; de même qu'aux produits entrants et produits sortants.

3.1 Emplacement et aménagement

Résultat visé :

La connaissance de l'emplacement et de l'aménagement est utilisée pour évaluer les nouveaux sites et protéger les sites actuels ou situés à proximité.

Avantages : L'environnement naturel entourant un lieu de production nouveau ou existant est important pour déterminer la source et la nature des ravageurs potentiels dans la région. La dispersion naturelle joue un rôle important dans l'introduction et la propagation de ravageurs dans un lieu de production et d'un lieu de production à un autre. De plus, les lieux de productions bien conçus peuvent constituer une première ligne de défense de biosécurité et peuvent réduire le risque d'introduction de ravageurs. Lors de la conception du lieu de production, la circulation du matériel végétal et des cultures à partir du moment de la réception jusqu'au moment de l'expédition devrait être considéré. La compréhension et l'intégration de la connaissance à l'égard de l'emplacement et de l'aménagement d'un lieu de production sont importantes dans le processus d'élaboration, de mise en œuvre et de modification d'un plan de biosécurité.

Il est reconnu que certaines des mesures de biosécurité soulevées dans cette section peuvent s'appliquer uniquement lors de la construction d'un nouveau lieu de production. Cependant, il existe des mesures de biosécurité qui peuvent être mises en œuvre dans des lieux de productions déjà établis pour réduire le risque d'introduction et de propagation de ravageurs. Par exemple, si l'expédition et la réception sont effectuées dans la même zone, une séparation en temps peut être utilisée pour minimiser le risque de propagation de ravageurs de produits entrants potentiellement infestés aux produits finaux.

Risques

Géographie et facteurs environnementaux

Il est important de considérer tous les facteurs et de peser les avantages liés aux mesures de biosécurité contre les risques potentiels de ravageurs dans la prise de décision en matière de la gestion du risque en ce qui concerne la sélection d'un site et l'aménagement d'un lieu de production. Par exemple, il est important de tenir compte des activités environnantes telles que le type de cultures en production, la période de la récolte, les pratiques de compostage, l'importation de produits ou les activités non agricoles lors de la construction d'un nouveau lieu de production. Selon la direction des vents dominants, les spores de champignons ou les insectes peuvent être introduits dans un lieu de production à partir de ces activités avoisinantes. Cependant, après avoir évalué le risque que représentent ces activités, il peut être plus avantageux de positionner un lieu de production de sorte qu'il soit face aux vents dominants pour les besoins de ventilation en raison des temps chauds en été.

La topographie du terrain entourant un lieu de production devrait également être prise en considération afin de réduire la quantité d'eau stagnante dans les aires de productions. Les régimes d'écoulement et le mouvement des eaux de surface peuvent affecter le risque d'introduction de ravageurs et leur distribution en créant des eaux stagnantes dans les aires de production.

Aménagement

Lors de la conception de l'aménagement d'un lieu de production, la circulation du matériel végétal et des cultures devrait être examinée afin de déterminer les points critiques des voies de transmission des ravageurs. L'application de mesures de biosécurité aux points critiques de transmission peut atténuer le risque d'introduction et de propagation de ravageurs dans le lieu de production. Par exemple, l'aire de réception où les produits entrants tels que les graines et les transplants sont inspectés devrait être située loin de l'aire de production. De plus, le lieu de production devrait être conçu de sorte que l'aire de réception puisse être nettoyée si un ravageur est détecté.

Un plan de biosécurité devrait comprendre une carte du lieu de production. Une carte peut être utile pour visualiser et examiner les voies de transmission possibles et peut également être utilisée comme outil de formation pour les employés et d'orientation pour les visiteurs. Lors de la conception d'une carte du lieu de production, il est utile d'inclure l'emplacement de zones précises telles que l'entrée, la chaufferie, la salle à manger, l'aire d'expédition, les produits bruts et les produits finis. Cette carte devrait également indiquer l'emplacement des zones de biosécurité et la circulation du matériel végétal et des cultures dans le lieu de production. Les cartes qui ont été créées antérieurement pour les plans agroenvironnementaux et les plans en matière de salubrité des aliments peuvent être utiles pour cette tâche.

La figure 3 présente un exemple d'une carte de lieu de production qui comprend la circulation du matériel végétal et des cultures.

Figure 3 : Exemple de carte de lieu de production

Figure 3 : Exemple de carte de lieu de production. Description ci-dessous.
Description de la photo - Figure 3 : Exemple de carte de lieu de production

La Figure 3 est un exemple de carte d'un lieu de production. La figure comprend quatre réservoirs d'eau, un poste de pompage, quatre serres, quatre aires d'entreposages, quatre aires de repos (chacune avec une salle de toilette), deux zones de lavage des contenants, une aire de réception qui comprend une aire de quarantaine, une chaufferie, un bureau de réception, un entrepôt de produits chimiques, une aire pour les lignes de triage, une chambre froide pour les produits prêts à être commercialisés, une aire d'expédition, un bureau d'expédition et une station d'emballage. Des flèches partent de chacune des serres vers les lignes de triage pour indiquer la circulation. Il y a également des flèches indiquant la circulation du produit brut à partir des lignes de triage vers la chambre froide des produits prêts à être commercialisés. Des flèches indiquent que le produit fini circule de la chambre froide des produits prêts à être commercialisés vers l'aire d'expédition.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Emplacement et aménagement

Géographie et facteurs environnementaux
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Le milieu environnant et les activités avoisinantes sont pris en considération lors du choix concernant l'emplacement et l'aménagement du lieu de production.
Des décisions fondées sur le risque sont prises lors du choix d'un site et la conception de l'aménagement d'un nouveau lieu de production.
La topographie est prise en compte pour réduire la quantité d'eau stagnante dans les aires de production.
Aménagement
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
La circulation du matériel végétal et des cultures à partir du moment de la réception au moment de l'expédition est prise en considération dans la conception de l'aménagement du lieu de production.
Les voies de transmission de ravageurs sont prises en considération lors de la conception de l'aménagement du lieu de promotion.
Le lieu de production est conçu de manière à séparer l'emplacement des aires de multiplication, de production et de transformation ou d'emballage.
Le plan de biosécurité est conçu de sorte que les aires de compostage ou d'élimination des débris organiques se situent loin du lieu de production.
Les installations de lavage pour nettoyer et désinfecter l'équipement et les véhicules sont situées dans une zone qui empêche l'introduction et la propagation de ravageurs.
Le lieu de production est construit de sorte qu'il puisse être facilement nettoyé et désinfecté.
Une du lieu de production indique les zones particulières telles que l'entrée, les aires d'expédition et les aires de production.
La carte du lieu de production indique l'emplacement des zones de biosécurité.
La carte du lieu de production comprend l'emplacement des dispositifs tels que les trappes collantes jaunes.
La carte du lieu de production indique la circulation du matériel végétal et des cultures.

3.2 Zones de biosécurité

Résultat visé :

Les zones d'accès contrôlé (ZAC) et les zones d'accès restreint (ZAR) sont établies et des protocoles de communications qui expliquent l'importance de ces zones dans le lieu de production sont mis en œuvre.

Avantages : Des zones particulières ayant des niveaux de risque semblables sont définies et délimitées, fournissant une indication des endroits dans le lieu de production et dans le continuum de la production où l'intervention de biosécurité est assurée. Les zones de biosécurité sont classées en fonction de l'utilisation de la zone, du risque de propagation de ravageurs, de l'accès à la zone et des mesures de biosécurité requises pour prévenir l'introduction et la propagation de ravageurs dans un lieu de production. Les zones d'accès restreint peuvent servir à identifier les zones où des activités à risque élevé prennent place, comme les endroits où il y a un risque élevé de propagation de ravageurs en entrant ou en sortant d'une zone. Les activités à risque élevé qui pourraient exiger une zone d'accès restreint comprennent : une zone infestée au sein de l'aire de production, la zone de multiplication ou une zone pour protéger le matériel végétal comme les transplants.

Les zones d'accès contrôlé peuvent être utilisées dans des zones du lieu de production où des activités à faible risque se déroulent et peuvent ne pas exiger le même niveau de mesures de biosécurité que pour les zones d'accès restreint. Des exemples d'activités à faible risque qui pourraient nécessiter une zone d'accès contrôlé comprennent : les aires d'entreposage et de manutention des produits.

Risques

Le niveau des mesures de biosécurité appliqué à une zone d'accès restreint ou à une zone d'accès contrôlé sera fondé sur le risque d'introduction et de propagation de ravageurs pour chaque zone. Les risques de biosécurité et mesures d'atténuation qui pourraient être mises en œuvre afin de prévenir la propagation de ravageurs vers ces zones où sortant d'elles comprennent ce qui suit :

Accès à la zone de biosécurité

Contrôler l'entrée et la sortie d'une zone et entre les zones de biosécurité en désignant des points d'accès. De multiples outils peuvent être utilisés pour restreindre ou contrôler l'accès à ces zones, tel que des panneaux de signalisation et des portes automatiques ou verrouillées. Une signalisation pourrait être affichée autour de la zone de biosécurité de manière à informer les employés et les visiteurs du risque élevé et de l'accès restreint. Veuillez vous référer à l'annexe 2 pour des exemples de panneaux de signalisation qui peuvent être affichés dans les zones de biosécurité et à l'entrée principale du lieu de production.

Circulation dans le lieu de production

Les ravageurs peuvent être propagés par le déplacement des produits entrants, des personnes, des véhicules, de l'équipement et des produits sortants à travers du lieu de production. En fonction de l'emplacement des zones de biosécurité, des voies particulières devraient être mises en place pour réduire le risque de propagation des ravageurs provenant de zones infestées vers des zones non infestées.

Chaussures, vêtements et équipement

L'équipement qui circule entre les différentes zones de biosécurité devrait être nettoyé et désinfecté lorsque cela est nécessaire. Par ailleurs, les bains de pieds, les stations de lavage de mains, les combinaisons et les couvre-chaussures jetables devraient être placés aux entrées des zones d'accès restreint. Consulter la section 3.3 Déplacement des personnes, des véhicules et de l'équipement pour de plus amples renseignements concernant le déplacement des personnes, des véhicules et de l'équipement.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Zones de biosécurité

Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les activités qui se déroulent au lieu de production ont été évaluées afin de déterminer les zones de biosécurité.
Le plan de biosécurité comprend les renseignements concernant les zones de biosécurité et les mesures de biosécurité connexes.
Le programme de formation comprend les renseignements concernant les zones de biosécurité et les mesures de biosécurité connexes telles que la circulation dans le lieu de production.
Accès à la zone de biosécurité
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Des panneaux de signalisation sont affichés autour des zones de biosécurité pour informer les personnes des risques et de l'accès restreint.
L'accès aux zones de biosécurité est contrôlé au moyen d'outils tels que des panneaux ainsi que des portes automatiques ou verrouillées.
Circulation dans le lieu de production
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
La circulation des produits entrants, des personnes, des véhicules, de l'équipement et des produits sortants est conçue en fonction de l'emplacement des zones de biosécurité.
Chaussures, vêtements et équipement
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Des bains de pieds, les stations de lavage de mains, les combinaisons et les couvre-chaussures jetables sont placés à l'entrée des zones de biosécurité.

3.3 Déplacement des personnes, des véhicules et de l'équipement

Résultat visé :

Le déplacement de personnes, de véhicules et d'équipement n'introduit pas ni ne propage de ravageurs dans un lieu de production.

Déplacement des personnes

Avantages : La gestion des risques de biosécurité associés au déplacement des personnes dans un lieu de production et entre les zones de biosécurité peut atténuer le risque que les ravageurs puissent être transportés par les chaussures, les vêtements et les cheveux.

Risques

La dispersion par l'humain est un moyen important de propagation des ravageurs et le déplacement des employés et des visiteurs dans le lieu de production peut être une source de ravageurs. La dispersion par l'humain peut déplacer les ravageurs plus rapidement et sur une plus grande distance que la dispersion naturelle. Certains exemples de dispersion par l'humain comprennent les vêtements, les chaussures, les caméras, les stylos, les carnets de notes, les loupes et la peau. Les mesures de biosécurité telles que les stations de lavage pour les mains et les bains de pieds placés à toutes les entrées et les sorties des aires de production peuvent contribuer à réduire l'introduction et la propagation des ravageurs par les personnes.

Visiteurs

Avant d'entrer, les visiteurs devraient se rapporter au bureau principal du lieu de production où ils seront tenus de remplir un registre d'entrée. Le registre d'entrée devrait inclure les renseignements tels que le nom, la date, les zones visitées et les contacts récents avec du produit ou du matériel végétal. Pour un exemple de registre d'entrée, veuillez vous référer à l'annexe 3. Ces renseignements peuvent être utiles lors d'une intervention à la suite de ravageurs détectés.

Évaluez le risque des visiteurs entrant sur le lieu de production et donnez-leur des couvre-chaussures jetables, des combinaisons et de gants lorsque cela est nécessaire.

Employés

Porter des vêtements propres ou fournir des combinaisons ou des uniformes propres aux employés à chaque jour peut réduire la propagation de ravageurs dans le lieu de production. Les employés devraient également recevoir une formation sur le déroulement du travail dans le lieu de production afin de prévenir la propagation des ravageurs entrant et sortant des zones de biosécurité.

Étant donné que les légumes apportés par les employés pour leurs repas peuvent être une source potentielle de ravageurs, la salle à manger pourrait être isolée du reste de l'aire de production et de la station d'emballage. Les restants de nourriture et les déchets devraient être éliminés de façon appropriée.

Déplacement des véhicules et de l'équipement

Avantages : Les véhicules et l'équipement peuvent héberger des ravageurs. Le déplacement des véhicules et de l'équipement est particulièrement important lorsqu'ils sont apportés dans le lieu de production et lorsqu'ils circulent entre les zones de biosécurité. La gestion du déplacement des véhicules et de l'équipement en désignant des voies de circulation, en évaluant le risque, de même qu'en mettant en œuvre le nettoyage et la désinfection au besoin, peut atténuer risque d'introduction et de propagation de ravageurs.

Risques

Les ravageurs peuvent être propagés par différents types de véhicules et d'équipement, tels que :

Les protocoles et les politiques peuvent faire partis du plan de biosécurité afin d'indiquer quand les véhicules et l'équipement devraient être nettoyés et désinfectés. L'annexe 4 fournit un exemple de politique de nettoyage des pneus de véhicule.

Les camions sont utilisés pour expédier toutes sortes de marchandises à différents lieux de production. Les mesures de biosécurité suivantes peuvent atténuer la propagation de ravageurs par camion :

L'annexe 5 fournit un exemple de format pour une liste de vérification qui peut aider à la mise en œuvre des mesures de biosécurité lors de l'utilisation de camions pour expédier le produit final.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Déplacement des personnes, des véhicules et de l'équipement

Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les employés et les visiteurs stationnent dans des zones désignées.
Des stations de bains de pieds et de lavage de mains sont placées à l'entrée des aires de production.
Déplacement des personnes – Visiteurs
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les visiteurs se rapportent au bureau principal avant d'entrer dans le lieu de production.
Les visiteurs remplissent un registre d'entrée avant d'entrer dans le lieu de production.
Le risque des visiteurs entrant dans le lieu de production est évalué pour déterminer les mesures de biosécurité nécessaires.
Des couvre-chaussures jetables, des combinaisons propres et des gants sont fournis aux visiteurs lorsque nécessaire.
Les visiteurs sont informés des protocoles de biosécurité qui doivent être respectés.
Il existe une politique pour assurer que les visiteurs suivent les protocoles de biosécurité.
Les visiteurs sont accompagnés par un employé désigné pendant leur visite dans le lieu de production.
Les visiteurs accèdent uniquement aux zones qui sont nécessaires à leurs activités.
Déplacement des personnes – Employés
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les employés ont reçu une formation sur les protocoles de biosécurité du lieu de production.
Le déplacement des employés dans le lieu de production est minimisé.
Les employés ont reçu une formation concernant le déroulement du travail dans le lieu de production.
Les employés lavent leurs mains après la manutention de produits importés ou canadiens, de même qu'après les pauses et les repas.
Il y a des zones désignées pour les repas des employés et pour ranger leurs effets personnels.
La salle à manger est isolée des aires de production et de la station d'emballage.
Les restants de nourriture et les déchets provenant des repas des employés sont éliminés adéquatement.
Déplacement des véhicules et de l'équipement
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Le plan de biosécurité comprend des protocoles qui indiquent quand les véhicules et l'équipement devraient être nettoyés et désinfectés.
Un horaire de nettoyage est suivi par les employés.
Le fournisseur de palettes est informé des exigences en matière de biosécurité.
Le fournisseur de contenants d'expédition est informé des exigences en matière de biosécurité.
Les contenants réutilisés sont nettoyés et désinfectés entre les utilisations.
Les cartons sont recyclés et non pas réutilisés.
L'emballage est sécurisé pendant l'entreposage pour prévenir l'introduction de ravageurs.
Les outils d'élagage sont désinfectés avant de servir et entre les cultures ou les différentes aires de production, particulièrement si un ravageur est présent.
L'équipement est nettoyé et désinfecté après usage dans une zone de biosécurité.
Les débris organiques sont éliminés des roues de l'équipement qui circule entre les aires de production.
Les activités sont stratégiquement séquencées de manière à minimiser le nettoyage et la désinfection de l'équipement.
L'équipement provenant d'autres lieux de production est nettoyé avant d'être introduit dans le lieu de production.
Les camions qui servent à transporter les produits sont nettoyés après chaque expédition de produits.
Une copie des procédures sanitaires ou une lettre de garantie que des procédures sanitaires sont en place pour aseptiser les camions entre les chargements est exigée du transporteur.
Les chariots élévateurs ayant servi à charger et décharger les camions qui ont été à différents lieux de production sont nettoyés.

3.4 Produits entrants

Résultat visé :

Les produits entrants ne sont pas une source potentielle de ravageurs.

Avantages : La réception de produits entrants tels que les transplants, les milieux de culture, l'eau, les semences ou les produits de sources externes peut introduire des ravageurs dans le lieu de production. L'introduction de ravageurs peut être atténuée en évaluant les risques associés aux produits entrants provenant de fournisseurs et en les inspectant dès leur arrivée.

Risques

Il existe un risque d'introduction et de propagation de ravageurs à l'égard de tous les produits entrants, particulièrement ceux de sources externes. Par exemple, l'emballage et le remballage de produits importés ou canadiens présentent un risque d'introduction de ravageurs dans la station d'emballage. L'achat de produits entrants d'un fournisseur ayant un programme de biosécurité en place devrait être pris en considération afin d'aider à atténuer les risques de ravageurs. Les produits entrants devraient également être inspectés avant d'être acceptés dans le lieu de production.

Les registres d'achats de produits entrants devraient être tenus à jour et peuvent comprendre la source, le nombre ou la quantité du produit acheté, et l'endroit où le produit est planté ou situé dans le lieu de production. Ces registres peuvent servir si un ravageur est détecté.

L'eau peut être un vecteur de ravageurs. Lorsqu'elle provient de la recirculation de l'eau, d'étangs, de ruisseaux ou d'autres sources d'eau de surface, celle-ci devrait être désinfectée au besoin. L'équipement pour la désinfection de l'eau comprend la chaleur, la radiation UV, l'ozone et la filtration.

Pour de plus amples renseignements concernant les mesures de biosécurité qui peuvent atténuer les voies de transmission que représentent les produits entrants, veuillez vous référer à la section 2.2 Vecteurs de ravageurs.

Tous les produits entrants devraient être inspectés dès leur arrivée.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Produits entrants

Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les fournisseurs de produits entrants sont contactés afin de demander des renseignements au sujet de leur programme de biosécurité.
Les registres d'achats des produits entrants sont tenus à jour.
Les produits entrants sont inspectés pour détecter la présence de ravageurs avant leur entrée dans le lieu de production.
Si un ravageur est trouvé lors de l'inspection des produits entrants, le produit est retrouvé au fournisseur, nettoyé et désinfecté ou éliminé, le cas échéant.
Les produits entrants de sources inconnues peuvent être considérés comme à risque élevé et être séparés du produit final ou du matériel de multiplication pour permettre la surveillance des ravageurs.
La source de l'eau est connue et analysée régulièrement.
L'eau recyclée est traitée avant son utilisation.
Les contenants réutilisés dans lieu de production sont nettoyés entre les usages.

3.5 Produits sortants

Résultat visé :

Le produit fini qui quitte le lieu de production est exempt de ravageurs préoccupants.

Les déchets de production sont gérés, traités et éliminés afin de réduire le risque de propagation des ravageurs.

Avantages : La gestion des produits sortants, du produit final et des déchets atténue le risque potentiel d'introduction et de propagation des ravageurs dans un lieu de production, aux lieux de production voisins ou aux zones où le produit peut être reçu (des destinations nationales aux destinations internationales).

Risques

Station d'emballage

Le produit fini qui est produit dans le lieu de production est inspecté pour détecter la présence de ravageurs au fur et à mesure de son déplacement sur la ligne d'emballage. Cependant, l'emballage et le remballage d'un produit importé ou canadien présentent un risque d'introduction de ravageurs dans la station d'emballage. Afin d'atténuer ce risque, le produit devrait être acheté d'un fournisseur ayant un programme de biosécurité en place et être inspecté avant d'être accepté dans le lieu de production. De plus, les employés qui travaillent à la station d'emballage devraient recevoir une formation pour être en mesure d'identifier les ravageurs. Des affiches peuvent être installées à la station d'emballage pour aider les employées à identifier les ravageurs.

Afin de prévenir la propagation de ravageurs aux autres lieux de production par le produit final, le camion ayant servi au transport de marchandises devrait être inspecté pour détecter la présence de ravageurs et de débris organiques avant le chargement du produit final. De plus, les employés devraient s'assurer que les palettes sont exemptes de dommages et autres signes de ravageurs.

Un produit infesté ou invendable provenant de sources étrangères ou canadiennes devrait être recouvert et éliminé rapidement pour éviter la propagation de ravageurs.

Aire de production

Une gestion efficace de la santé des végétaux comme décrite à la section 2.1 Pratiques de gestion est essentielle pour produire un produit fini de grande qualité exempt de ravageurs préoccupants. De plus, un système de traçabilité devrait être mis en place tel qu'un étiquetage du produit fini pour faciliter le retraçage à la source dans le cas d'une détection de ravageurs lorsqu'un produit a quitté le lieu de production.

Les résidus de production tels que les débris d'élagage, le matériel infesté, le matériel âgé et les mauvaises herbes présentent un risque de propagation de ravageurs dans une aire de production et devraient être éliminés d'une manière adéquate.

Station d'emballage et aire de production

Dans l'aire de production et la station d'emballage, il devrait y avoir une circulation à sens unique du matériel afin de prévenir l'introduction ou la propagation de ravageurs aux autres zones du lieu de production. La connaissance de la voie de transmission des ravageurs devrait être utilisée pour assurer que les mesures de biosécurité appropriées soient prises pour éliminer le matériel de manière à prévenir la propagation de ravageurs. Par exemple, le matériel végétal infecté par le chancre bactérien devrait être placé dans des sacs scellés pour être transportés au site d'élimination. Le matériel ne devrait pas être transporté à travers le lieu de production d'une manière qui pourrait propager le chancre aux autres aires. Si les résidus ne proviennent pas de matériel infesté, les matériel végétal peut être placé dans les allées piétonnes afin de promouvoir le transfert de contrôles biologiques.

Les sites d'élimination devraient être situés loin du lieu de production de manière à prévenir la réinfestation. La voie de transmission des ravageurs devrait être évaluée afin de prévenir la libération de ravageurs lors de l'élimination, puisque le matériel végétal infesté présente un risque élevé de réinfester la même culture ou d'infester d'autres cultures. Par exemple, si le ravageur est propagé par le vent, le matériel infesté devrait être éliminé par enfouissement, en le transportant aux installations d'élimination municipales ou par d'autres méthodes qui minimisent le risque de propagation ou d'introduction des ravageurs. Les producteurs devraient également tenir en compte tout règlement provincial en matière de gestion des déchets qui s'applique.

Les bacs qui ont servi au processus d'élimination de matériel infesté ou de produit invendable et qui seront réutilisés dans le lieu de production devraient être nettoyés et désinfectés rapidement après leur usage. Un désinfectant approprié pour le ravageur devrait être utilisé.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Produits sortants

Station d'emballage
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Le produit final est inspecté pour détecter la présence de ravageurs au fur et à mesure de son déplacement sur la ligne d'emballage.
Les produits importés et canadiens proviennent de fournisseurs ayant un programme de biosécurité en place.
Les produits importés et canadiens sont inspectés avant d'être acceptés dans le lieu de production.
Les employés qui travaillent à la station d'emballage reçoivent une formation pour être en mesure d'identifier les ravageurs.
Des photos de ravageurs sont affichées à la station d'emballage pour aider les employées à identifier les ravageurs.
Les camions servant au transport de marchandise sont inspectés pour détecter la présence de ravageurs et de débris organiques avant le chargement du produit final.
Les palettes sont inspectées pour les dommages et les ravageurs avant le chargement de produit final.
Le produit infesté ou invendable est recouvert et rapidement éliminé.
Aire de production
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Un système de traçabilité est en place pour faciliter le retraçage d'un produit final en aval et en amont.
Les débris organiques sont éliminés de manière appropriée afin de prévenir la propagation de ravageurs.
Station d'emballage et aire de production
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Il existe une circulation à sens unique du matériel à travers l'aire de production et la station d'emballage afin de prévenir la propagation de ravageurs.
La connaissance des voies de transmission des ravageurs est utilisée pour éliminer les débris organiques de manière à prévenir la propagation de ravageurs.
Les sites d'élimination sont situés loin du lieu de production de manière à prévenir la réinfestation.
Les couvercles des conteneurs à ordures sont gardés fermés.
Les bacs qui ont servi à l'élimination de matériel infesté ou de produit invendable qui seront réutilisés dans le lieu de production sont nettoyés et désinfectés rapidement après leur usage.
Les employés sont au courant de tout règlement provincial en matière de gestion des déchets.

3.6 Entretien des installations et de la propriété

Résultat visé :

L'introduction et la propagation de ravageurs sont limitées en gardant les bâtiments et l'équipement en bon état.

Avantages : Le fait de garder les bâtiments et l'équipement en bon état ainsi que le nettoyage et la désinfection aideront à limiter la possibilité d'introduire et de propager des organismes.

Risques

Le plus grand risque d'un manque d'entretien pour un lieu de production est l'introduction de ravageurs. Bien que les serres ne soient pas des zones scellées, étant donné qu'il y a des évents par lesquels les insectes utiles peuvent aller et venir, certaines mesures de biosécurité peuvent être mises en œuvre pour réduire le risque de ravageurs. Un programme d'entretien des installations et des propriétés de routine qui comprend des activités telles que de veiller à ce que les trous soient réparés ainsi qu'à ce que les portes et les fenêtres puissent bien se fermer aidera à réduire l'introduction de ravageurs comme les rongeurs.

Un programme d'entretien devrait également comprendre l'entretien de l'équipement comme les couteaux d'élagage. Si les couteaux d'élagage ne sont pas bien aiguisés, les plantes peuvent devenir plus vulnérables aux ravageurs lorsqu'elles sont taillées.

Les activités pour entretenir l'extérieur du lieu de production devraient également faire partie du programme d'entretien. Ce programme peut comprendre une zone tampon exempte de mauvaises herbes autour du lieu de production afin d'atténuer le risque d'introduction de ravageurs.

Pour assurer que les activités d'entretien se fassent régulièrement, un registre des activités d'entretien peut être tenu. Une liste de vérification des activités peut être utilisée pour inscrire l'horaire et les activités qui ont été réalisées.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Entretien des installations et de la propriété

Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Un programme d'entretien a été élaboré et mis en œuvre.
Le programme d'entretien comprend des activités pour entretenir l'intérieur du lieu de production, notamment le nettoyage des planchers afin de prévenir la propagation de ravageurs par le biais de débris organiques.
Le programme d'entretien comprend des activités pour entretenir l'extérieur du lieu de production, tel qu'une zone tampon exempte de mauvaises herbes.
L'entretien de l'équipement fait partie du programme d'entretien.
Des registres sont tenus à l'égard de la réalisation des activités d'entretien.

4.0 Éducation, formation et communication

Résultat visé :

Les personnes qui entrent dans un lieu de production ou qui y travaillent respectent les mesures de biosécurité en place.

Avantages : Un programme de formation élaboré, communiqué et mis en œuvre avec soin permettra aux employés de bien comprendre l'importance de la biosécurité proactive. Communiquer les mesures de biosécurité nécessaires aux visiteurs qui entrent dans le lieu de production leur permettra d'accomplir leur travail tout en minimisant le risque de propagation des ravageurs.

Risques

Employés

Tous les employés font partie de l'équipe, peu importe s'ils travaillent à la station d'emballage ou l'aire de production, et devraient recevoir les connaissances de base sur la biosécurité. Il est aussi important de former tous les employés, puisque les ravageurs peuvent se propager de l'aire de production à la station d'emballage ou vice versa. Tous les employés devraient recevoir des informations générales concernant les ravageurs de manière à pouvoir les identifier et suivre le protocole pour signaler la détection d'un ravageur. Une formation périodique devrait être offerte aux employés afin de fournir des renseignements actualisés concernant les nouveaux ravageurs et toute modification du plan de biosécurité.

Il est également important que tous les employés aient une compréhension générale des voies de transmission des ravageurs. Ceci aidera les employés à mettre en œuvre les mesures de biosécurité nécessaires afin d'atténuer les risques d'introduction et de propagation durant leurs activités quotidiennes. Il pourrait aussi être important que les employés connaissent les voies de transmission de sorte qu'ils puissent mettre en œuvre des mesures de biosécurité entre leur lieu de résidence et le lieu de production. Par exemple, si un employé partage un espace de vie avec un employé d'un autre lieu de production dans les secteurs des serres, pépinières et floricultures, des mesures de biosécurité pourraient être nécessaires.

Des employés particuliers dans le lieu de production peuvent recevoir une formation pour la gestion des ravageurs qui y sont détectés. Ceci pourrait comprendre de travailler avec le spécialiste de la lutte antiparasitaire intégrée (LAI), confirmer l'identification d'un ravageur, prendre une décision concernant le traitement relatif au ravageur, et mettre en œuvre ce traitement.

Visiteurs

Avant leur entrée dans le lieu de production, les visiteurs devraient être informés des mesures de biosécurité appropriées qui doivent être respectées lors de leur travail.

Employés et visiteurs

La signalisation est également un outil utile permettant de communiquer les mesures de biosécurité aussi bien aux visiteurs qu'aux employés. La signalisation et tout matériel éducatif devraient être écrits dans un langage clair et présentés, le cas échéant, dans la langue des employés.

Intégrez la biosécurité à la culture de votre entreprise.

Liste de vérification d'auto-évaluation : Éducation, formation et communication

Employés
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les employés sont inclus dans le processus d'élaboration du plan de biosécurité, ce qui peut faire en sorte qu'ils se responsabilisent davantage par rapport au plan et peut faciliter sa mise en œuvre.
Les protocoles de biosécurité sont intégrés au programme de formation.
Tous les employés reçoivent la formation au début de leur engagement ou au début de la saison.
Tous les employés reçoivent des informations générales concernant l'identification des ravageurs et le protocole à suivre pour signaler la détection d'un ravageur.
Tous les employés ont une compréhension générale des voies de transmission des ravageurs.
Des employés particuliers ont reçu une formation concernant la gestion des ravageurs détectés dans le lieu de production.
De la formation périodique et des mises à jour de sensibilisation sont offertes aux employés afin de leur fournir des renseignements tels que les ravageurs émergents.
Le plan de biosécurité et le programme de formation sont surveillés, révisés et mis à jour à mesure que de nouveaux renseignements deviennent disponibles.
Les documents de communication et d'éducation sont présentés dans la langue appropriée pour les employés.
Tous les employés qui participent à une formation signent une feuille de manière à indiquer leur présence.
Des affiches sur l'identification des ravageurs sont placées dans les zones communes telles que la salle à manger et la station d'emballage.
Les employés reçoivent un enseignement et une formation sur les protocoles concernant le déplacement de l'équipement, des personnes et des véhicules dans le lieu de production.
Des réunions périodiques sont tenues avec les employés pour réviser les protocoles à l'égard du lavage des mains, des bains de pieds et du port de vêtements propres.
Visiteurs
Mesures de biosécurité Oui Parfois Non Sans objet
Les visiteurs sont informés des protocoles de biosécurité qui sont nécessaires à la réalisation de leur travail.
Des panneaux et des aides visuels sont utilisés pour communiquer les protocoles de biosécurité dans le lieu de production.
Un langage clair est utilisé dans les documents de formation et de communication ainsi que dans la signalisation.
Les visiteurs respectent les mesures de biosécurité en place pour les zones du lieu de production qu'ils visitent en utilisant des modèles ou des listes de vérification afin de vérifier si les mesures de biosécurité ont été appliquées.

5.0 Conclusion

Le Guide de biosécurité pour le secteur des légumes de serre et la Norme nationale volontaire de biosécurité à la ferme pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures offrent ensemble aux producteurs une approche uniforme à l'échelle nationale pour élaborer et mettre en œuvre un plan de biosécurité. La Liste de vérification et plan d'action du Guide de biosécurité pour le secteur des légumes de serre a été élaboré pour aider les producteurs à déterminer les mesures de biosécurité supplémentaires qui peuvent être appliquées dans un lieu de production. Une approche uniforme à l'échelle nationale envers l'application des mesures de biosécurité peut aider à atténuer le risque d'introduction et de propagation de ravageurs au Canada.

Évaluer. Planifier. Mettre en œuvre. Surveiller.

6.0 Glossaire

Biosécurité :

Un ensemble de pratiques utilisées pour réduire la transmission des ravageurs, y compris leur introduction (bioexclusion), propagation (gestion biologique) et diffusion (confinement biologique).

Contrôle biologique :

Souvent appelé « biocontrôle ». Le contrôle antiparasitaire biologique est la méthode de contrôle des ravageurs (y compris les insectes, les acariens, les mauvaises herbes et les maladies végétales) au moyen d'autres organismes vivants. Il s'appuie sur la prédation, le parasitisme et l'alimentation herbivore ou autres mécanismes naturels, mais, généralement, il inclut un rôle actif de gestion par l'humain. Il s'agit souvent d'une composante importante des programmes de lutte antiparasitaire intégrée (LAI).

Culture intercalaire :

Dans le contexte de systèmes de production de légumes cultivés, il s'agit de la cultivation de deux cultures d'âge différent dans la même zone. Par exemple, les jeunes plantes sont plantés à côté de plantes plus âgés qui approchent la fin de leur cycle afin d'assurer une production continue de la culture.

En santé :

Fait référence à des végétaux en bonne condition physique sans symptôme d'infestation de ravageur. Les ravageurs peuvent être présents sur un végétal en santé. Cependant, pour être considéré comme « en santé », le ravageur ne doit pas avoir affecté la condition physique du végétal.

Enfouissement en profondeur :

Une méthode d'élimination consistant à enfouir le matériel infesté de sorte qu'il ne soit pas exposé à des facteurs qui permettent la réinfestation de la culture.

Entretien :

Comprend les activités non prévues et prévues de manière routinière pour réparer toute zone dans le lieu de production, appareil ou équipement, au cas où il serait hors service ou brisé.

Lieu de production :

Dans le cadre de ce document, le terme « lieu de production » est utilisé pour décrire une diversité de réalités opérationnelles, y compris des fermes, des installations de multiplication, des serres de production, des stations d'emballage, etc.

Lutte antiparasitaire intégrée (LAI) :

La lutte antiparasitaire intégrée (LAI) est un processus de planification et de gestion des sites afin d'éviter des problèmes de ravageurs et de prendre des décisions à propos du moment et de la façon d'intervenir lorsque des problèmes de ravageurs surviennent. Il s'agit d'une approche durable, associant des outils biologiques, culturels, physiques et chimiques pour lutter contre des ravageurs pour que les avantages de la lutte antiparasitaires soient maximisés et que les risques pour la santé et l'environnement soient réduits au minimum.

Pratiques exemplaires de gestion :

Dans le cadre de ce document, le terme « pratiques exemplaires de gestion » renvoie à des pratiques de production adoptées et éprouvées qui sont spécifiques à chaque lieu de production.

Programme de dépistage :

Une inspection régulière des cultures à l'égard de la présence de ravageurs et des seuils de tolérance de ravageurs.

Programme de surveillance :

L'inspection des produits entrants qui entrent dans le lieu de production pour détecter la présence de ravageurs.

Produits entrants :

Les ressources qui sont utilisées dans les aires de production, les installations de multiplication et les stations d'emballage qui sont des matériaux inertes ou biologiques comme des transplants, du matériel provenant d'autres lieux de production domestiques ou étrangers, du matériel d'emballage, des produits chimiques, de l'équipement, des engrais, des semences et du matériel végétal.

Produits sortants :

Comprend les déchets, les rebuts et les produits finis.

RavageurFootnote 4:

Tout organisme vivant néfaste pour les végétaux, les produits ou sous produits végétaux, y compris les insectes, les maladies, les mauvaises herbes et les rongeurs.

RemballageFootnote 5:

Comprend :

  1. Le retrait du produit prêt à la mise en marché de son emballage commercial, remanutention du produit (p. ex. retrier, reclasser, retailler, relaver, retraiter) et le remettre dans un emballage commercial prêt à la mise en marché. Le produit peut aussi être combiné à un autre produit qui diffère sur certains points (p. ex. le type, l'origine, le temps).
  2. Les activités (p. ex. étiquetage/codification, refroidissement) qui se produisent une fois que le produit est dans son emballage.
SerreFootnote 6 :

Une serre ou serre chaude de légumes signifie une structure d'acier ou d'aluminium permanente entièrement fermée en verre ou en plastique imperméable qui doit :

  1. utiliser des systèmes automatisés d'irrigation et de régulation du climat, y compris les capacités de chauffage et de ventilation;
  2. utiliser des méthodes hydroponiques.

Les « normes de production de légumes en serre ou serre chaude » comprennent également :

  1. la réduction de l'utilisation de pesticides en n'employant aucun herbicide et en suivant des pratiques de production comme la lutte antiparasitaire intégrée (LAI);
  2. le respect des normes d'un programme de salubrité des aliments mondialement approuvé.

Une installation certifiée biologique de serre ou serre chaude doit correspondre à la définition de serre, à l'exception de (b) comme, selon les normes biologiques canadiennes (CAN/CGSB-32.310-2006), l'hydroculture n'est pas permise et les sols doivent servir de milieu de culture.

Vecteur :

Un agent biologique, physique ou environnemental qui répand un phytoravageur.

Visiteurs :

Comprend toute personne qui n'est pas considérée comme un employé, tel que des fournisseurs de services, des expéditeurs, des consultants, des inspecteurs provinciaux et fédéraux, du personnel de livraison, des fournisseurs de services publics comme des électriciens et des plombiers, des spécialistes de LAI, des conseillers agricoles, des agronomes, des dépisteurs, des représentants de fournisseurs de semences et de produits serricoles, du personnel de vente et d'achats et autres personnes qui entrent dans le lieu de production.

Zone d'accès contrôlé (ZAC) :

Une zone dans le lieu de production dont l'accès est restreint ou contrôlé de manière à prévenir la propagation de ravageurs à l'intérieur ou à l'extérieur de la zone.

Zone d'accès restreint (ZAR) :

Une zone, généralement située à l'intérieur de la zone d'accès contrôlée, dont l'accès par des personnes ou de l'équipement est restreint davantage pour assurer un niveau de protection supérieur.

Annexe 1 : Exemple de fiche signalétique sur le thrips

Thrips – Fiche signalétique

Identification

Ordre : Thysanoptera
Famille : Thripidae

Les espèces de ravageurs comprennent les suivantes :

Thrips des petits fruits – Frankliniella occidentalis
Thrips des fleurs – Frankliniella tritici
Thrips de l'oignon – Thrips tabaci
Thrips des serres – Heliothrips haemorrhoidalis
Thrips rayé des serres – Hercinothrips femoralis
Parthenothrips dracaenae
Gynaikothrips ficorum

Cycle de vie

Le thrips pond ses œufs dans les tissus végétaux. Il comporte deux stades larvaires (Fig. 1) et deux stades de jeûne, c'est-à-dire la prénymphe et la nymphe (Fig. 2) et le stade adulte (Fig. 3). Les larves se nourrissent sur le revers des feuilles. À son deuxième stade larvaire, l'insecte tombe sur le sol pour former la prénymphe, puis la nymphe. Les adultes émergent pour se nourrir de feuilles, de bourgeons, de fruits et de fleurs, selon les espèces. La plupart des espèces comportent des mâles et femelles, mais le thrips de l'oignon est parthénogénétique (sa reproduction a lieu sans accouplement). Le thrips préfère les conditions plus sèches, comme le long des allées et au bout des rangs.

Figure 1. 1er et 2e stades larvaires du thrips des petits fruits
Une photo du premier et deuxième stades larvaires des thrips des petits.
Figure 2. Prénymphe et nymphe du thrips des petits fruits
Une photo d'une prénymphe et une nymphe d'un thrips des petits fruits à la surface d'une feuille.
Figure 3. Adulte du thrips des petits fruits
Une photo d'un thrips des petits fruits adultes à la surface d'une feuille.

Dommages

Les larves et adultes ont des pièces buccales pour « percer et sucer » qui leur permettent de percer la paroi cellulaire pour en retirer le contenu. Le thrips se nourrit de plusieurs cellules dans une même zone avant de passer à une autre partie de la plante (Figure 4). Il laisse derrière lui des particules ou des déjections huileuses, selon l'espèce. Les dommages causés par leur alimentation engendrent la mort de la cellule. Dans les tissus en croissance active, les cellules tuées peuvent déforment la croissance des feuilles, des fleurs et des fruits.

Figure 4. Dommages causés par l'alimentation « percer et sucer » (thrips des petits fruits)
Une photo des dommages causés par les thrips des petits fruits qui se nourrissent de la feuille.

Surveillance

Larves : Examiner le revers des feuilles.
Adultes : Examiner le revers des feuilles, des fleurs (Figure 5) et des fruits; tapoter la plante au-dessus d'une feuille de papier blanche; utiliser des cartes collantes jaunes ou bleues dans ou juste au-dessus du feuillage de la plante; ou utiliser des plantes-piège.

Figure 5. Spécimens adultes de thrips des petits fruits dans une fleur
Une photo d'un thrips des petits fruits adulte sur une fleur.

Gestion

Le thrips est très difficile à gérer et exige une attention constante.

Prévention : Mettre en quarantaine et inspecter le matériel végétal entrant, faire tremper les boutures dans un champignon entomopathogène si l'étiquette le permet, et diffuser de façon préventive des agents de lutte biologique.

Réaction : Assurer un suivi régulier pour déterminer le nombre de thrips que contient la culture, afin de pouvoir pulvériser des pesticides si la population surpasse le seuil économique ou pour déterminer l'efficacité des agents de lutte biologique ou des applications de pesticides. Les plantes-piège, comme le souci jaune, peuvent activement attirer les thrips hors des cultures. Des rubans adhésifs peuvent être disposés dans les cultures pour capturer les adultes en vol. Les aspersions et les pulvérisations d'eau aériennes peuvent permettre de déloger les thrips des plantes.

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Annexe 2 : Exemples de panneaux de signalisation utilisés pour contrôler l'accès au lieu de production et aux zones de biosécurité

Une photo d'un panneau de biosécurité carré. Description ci-dessous.
Description de la photo - Une photo d'un panneau de biosécurité carré sur une barrière.

Une photo d'un panneau carré de biosécurité sur une barrière au travers d'une voie d'accès pour autos. Le panneau indique (en anglais) : « Visiteurs, veuillez respecter la biosécurité à la ferme. Les véhicules, l'équipement, les personnes et les animaux peuvent être des porteurs de semences de mauvaises herbes, de ravageurs et de maladies. Veuillez vous présenter à la maison ou composer le numéro de téléphone suivant ». Après cet énoncé se trouve une ligne pour indiquer un numéro de téléphone.

Photo : Avec la permission de Susan Fitzgerald, Ontario Livestock and Poultry Council

Une photo d'un panneau de biosécurité sur une barrière.Description ci-dessous.
Description de la photo - Une photo d'un panneau de biosécurité sur une barrière.

Une photo d'un panneau de biosécurité en forme d'octogone sur une barrière. Le texte sur le panneau est en anglais. Le mot « Arrêt » est dans le milieu du panneau. Au-dessus du mot « Arrêt » se trouve la phrase suivante : Aucune circulation de piétons ou de véhicules non autorisés. L'énoncé « Zone d'accès contrôlé. Biosécurité en vigueur » est en dessous du mot « Arrêt ».

Photo : Avec la permission de Susan Fitzgerald, Ontario Livestock and Poultry Council

Une photo d'un panneau de biosécurité jaune. Description ci-dessous.
Description de la photo - Une photo d'un panneau de biosécurité jaune.

Une photo d'un panneau de biosécurité jaune avec un dessin d'une botte au-dessus d'un récipient de lavage au milieu du panneau. Au travers du dessin de la botte, il y a l'énoncé suivant : Frottez vos bottes ou vos souliers s'ils sont sales. Au-dessus de la botte, il y a le texte suivant : Mesures de biosécurité strictes en vigueur. Veuillez désinfecter vos bottes ou vos souliers avant d'entrer sur les lieux. Bain de pieds. Au-dessous de la botte, il y a le texte suivant : Portez des gants et des lunettes de protection lorsque vous manipulez des concentrés. Ce point de contrôle critique fait partie du programme de biosécurité complet.

Photo : Avec la permission de Mario Lanthier, CropHealth Advising & Research

Une photo d'une affiche sur une porte en verre. Description ci-dessous.
Description de la photo - Une photo d'une affiche sur une porte en verre.

Une photo d'une affiche sur une porte en verre. L'affiche indique : Nettoyez vos pieds. Veuillez immerger les deux semelles de vos souliers dans le réservoir pour nettoyage de pieds et ensuite poser vos pieds sur le tapis d'absorption en avant. Le réservoir contient une solution sanitaire qui prévient la propagation de maladies et de mauvaises herbes dans notre serre. Merci.

Photo : Avec la permission de Jeanine West, PhytoServ

Une photo d'un panneau de biosécurité sur un poteau en avant. Description ci-dessous.
Description de la photo - Une photo d'un panneau de biosécurité sur un poteau en avant d'une voie d'accès pour autos menant à un stationnement.

Une photo d'un panneau de biosécurité sur un poteau en avant d'une voie d'accès pour autos menant à un stationnement. Au travers de la voie d'accès, il y a une flaque de solution de lavage pour roues. Le panneau indique l'énoncé suivant : Pour toutes les collectes et les livraisons : roulez dans la solution de lavage pour roues. En dessous de cet énoncé se trouve une flèche pointée vers la droite. À gauche de la flèche se trouve l'énoncé indiquant : Stationnement pour visiteurs.

Photo : Avec la permission de Mario Lanthier, CropHealth Advising & Research

Annexe 3 : Exemple de feuille de présence destinée aux visiteurs

Exemple de feuille de présence destinée aux visiteurs. Description ci-dessous.
Description de la photo - Exemple de feuille de présence destinée aux visiteurs.

Un tableau de six colonnes avec plusieurs rangées vides. Chacune des colonnes a une entête. De gauche à droite, l'entête de la première colonne est « Date ». L'entête de la deuxième colonne est « Nom ». L'entête de la troisième colonne est « Entreprise ». L'entête de la quatrième colonne est : Avez-vous visité un autre lieu de production au cours des 48 dernières heures? Oui/Non. À quel endroit? L'entête de la cinquième colonne est : Heure d'entrée. L'entête de la sixième est : Heure de sortie.

Annexe 4 : Exemple d'une politique d'entrée de biosécurité à l'égard des véhicules

No de document espace
Date originale de publication : space

But
Le but de la présente politique est d'informer toute personne qui requiert l'accès à notre site ou nos installations de la politique d'entrée en matière de biosécurité.

Portée
La présente politique s'applique aux véhicules de tous les employées, visiteurs et autres membres du personnel au moment d'entrée sur le site ou dans les installations.

Responsabilité
Il incombe à tous les employés, visiteurs et autres membres du personnel d'accéder aux installations par l'entrée principale afin de suivre les mesures de biosécurité au moyen du bain de pneus.

Politique
Tout véhicule qui entre sur le site ou dans nos installations pose un risque de biosécurité à notre site ou nos installations. De minimiser ce risque, le protocole dicte que toutes les personnes entrent par l'entrée principal via le personnel d'accueil. Une fois l'accès du site autorisé, tous les véhicules passent à travers notre bain désinfectant pour les pneus avant de se rendre au bureau principal.

Une photo d'une voie d'accès pour autos.
Une photo d'une voie d'accès avec une flaque de solution de lavage pour roues dans le milieu.

Écart et mesures correctives

Tout écart à la présente politique est interdit. Si des écarts sont observés, une formation d'appoint concernant le contenu de la politique aura lieu.

Si le bain de pneus est vide en raison de remplissage ou de nettoyage, le remplissage est requis avant l'entrée de véhicules.

Version no : espace
Date de la révision : espace
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Annexe 5 : Exemple de rapport sur la condition des remarques

Exemple de rapport sur la condition des remarquesNote de bas de page 7

Image - Exemple de rapport sur la condition des remarques. Description ci-dessous.
Description de la photo - Exemple de rapport sur la condition des remarques

Le rapport sur la condition des remorques contient trois sections. La première section au haut de la page fournit des lignes en blanc pour inscrire le nom de l'employé, le transporteur, la date, le conducteur, la température en Fahrenheit de la remorque, le numéro de la remorque, le numéro de commande de la livraison, le numéro de commande du produit et le numéro du sceau.

La deuxième section est un tableau avec trois colonnes. La première colonne fournit une liste de huit points d'inspection. Pour chaque point d'inspection, il y a un espace en blanc indiquant que l'utilisateur peut y inscrire une mesure corrective s'il y a lieu. La deuxième colonne s'intitule « Oui » et la troisième « Non », et permet à l'utilisateur de cocher si le point d'inspection a été respecté ou non. Voici les huit points d'inspection de la première colonne :

  1. L'intérieur de la remorque est propre, sec et exempt de ravageurs et d'odeur/charge minimale présente.
  2. La remorque est pré-refroidie à la température de chargement désirée (la température de la remorque est enregistrée ci-dessus).
  3. L'unité de réfrigération est en marche (mode continu).
  4. Les orifices d'écoulement du plancher sont ouverts et dégagés.
  5. Les murs intérieurs et le plancher sont en bonne condition.
  6. La chute d'évacuation est en bonne condition et attachée correctement au plafond.
  7. La cloison avant est solidement fixée contre la paroi et exempte de débris.
  8. Les portes sont en bonne condition et sécurisées.

Au bas de la page, il y a une troisième section, composée de deux cases une à côté de l'autre. La case de gauche a l'énoncé suivant : Le conducteur doit signer seulement si (en lettres majuscules en caractères gras) un des points d'inspection ne rencontre pas les exigences. Dans la case de droite est inscrit « Nom du conducteur » et « Signature du conducteur » avec une ligne en blanc à côté de chacun pour que l'utilisateur puisse y inscrire le nom et la signature du conducteur.

Annexe 6 : Remerciements

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