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Nouveau Centre pour la protection des végétaux en voie de devenir un carrefour de l'innovation

Lawrence MacAulay, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, et Anna Mary Schmidt, en train d'inspecter une vigne au Centre pour la protection des végétaux à Sidney (C.-B.).

Le Centre pour la protection des végétaux se trouve sur l'Île de Vancouver, soit à Sidney, en Colombie-Britannique. Il se dote d'une toute nouvelle installation ultramoderne – une avancée bien méritée pour un laboratoire et un poste de quarantaine qui sont en activités depuis 1912.

L'honorable Lawrence MacAuley, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, se trouvait à Sidney le 3 avril 2018 pour annoncer un investissement de 80 millions de dollars du gouvernement du Canada dans le but de moderniser le Centre pour la protection des végétaux au cours des cinq prochaines années.

Cet engagement avait été pris dans le budget de 2017 et il reflète les sommes croissantes que le gouvernement investit dans la science et l'innovation. Le développement du nouveau centre pour la protection des végétaux de niveau mondial s'effectue en collaboration avec l'industrie, les gouvernements des provinces et les partenaires du milieu universitaire, alors qu'il servira à la recherche et à des échanges scientifiques dans le domaine de la protection des végétaux.

La mission du Centre pour la protection des végétaux du laboratoire de Sidney a toujours été de protéger les ressources naturelles du Canada et de soutenir l'innovation au sein de l'agriculture canadienne.

« Chaque fois que vous savourez un vin ou une fraise de la C.-B., il est probable qu'un employé de l'ACIA qui travaille au Centre pour la protection des végétaux ici à Sidney ait contribué à la mise en marché de cet excellent produit, » a dit le ministre MacAulay.

Le centre ultramoderne est sur le point de devenir un carrefour de l'innovation, favorisant ainsi un partenariat dans le but d'explorer des idées et des possibilités nouvelles et axées sur l'amélioration du séquençage de l'ADN – une technologie qui nous aidera à identifier les maladies des végétaux plus rapidement avec une précision encore jamais vue.

Une fois construit, le Centre contribuera à l'objectif du gouvernement de faire en sorte que les exportations agricoles atteignent 75 milliards de dollars d'ici 2025.

Plus d'un siècle de croissance

En 1912, le Centre pour la protection des végétaux ouvrait ses portes sous le nom de Station expérimentale Saanichton. Son emplacement isolé en fait un lieu propice à la mise en quarantaine des végétaux, ce qui a contribué à prévenir la propagation possible d'infections, de maladies et de virus.

L'île de Vancouver offre un climat convenant à la culture de différents fruits et plantes ornementales, sans compter l'absence de virus sauvages et de nombreux insectes et autres organismes qui peuvent transmettre des virus.

En 1965, la Station expérimentale de Saanichton a été rebaptisée Station de recherche Saanichton et devenait ainsi le seul programme de mise en quarantaine des végétaux après leur entrée au Canada. La Station protégeait l'industrie agricole canadienne des risques de maladie provenant de matières végétales importées. Ce rôle de prévention a fait de la Station un acteur central du programme national de protection des végétaux du Canada.

Dans les années 1970, la Station collaborait avec le ministère de l'Agriculture de la Colombie-Britannique au développement d'agents de contrôle biologique pour les serres et lançait un programme pilote conjoint qui permettait aux agriculteurs de la Colombie-Britannique d'effectuer un contrôle biologique à grande échelle des tétranyques dans les serres. Les contrôles biologiques représentent un volet important des systèmes de lutte antiparasitaire intégrés dans les serres et dans les champs, et réduisent la nécessité de pesticides pour lutter contre les parasites indésirables.

En 1980, la Station de recherche de Saanichton a été renommée la Station de recherche et de quarantaine des végétaux de Saanichton pour tenir compte de son rôle. Avec le temps, les scientifiques ont élaboré des solutions afin de détecter et d'éliminer les virus végétaux, notamment les pathogènes nuisibles pour notre économie, comme le virus de la sharka du prunier. L'unité d'épreuves diagnostiques continue d'analyser de nombreux virus dans le cadre d'enquêtes nationales.

En 1997, au moment la création de l'ACIA, la Station a été placée sous la responsabilité de l'Agence et est devenue le Centre pour la protection des végétaux. Le Centre entreprit également de procéder à des essais génétiques afin de détecter les virus et pour amplifier et copier le matériel génétique des virus à des fins d'analyse plus poussée. On a ainsi révolutionné la détection des maladies végétales en offrant une analyse qui est considérée par beaucoup comme étant plus précise que les méthodes précédentes.

Prochain chapitre – L'avenir s'annonce reluisant

Le Centre pour la protection des végétaux du laboratoire de Sidney est reconnu à l'échelle internationale pour son expertise dans le domaine de la mise en quarantaine post-entrée, et de nombreux membres de l'équipe du laboratoire du Centre sont reconnus en tant qu'experts internationaux par les organismes de normalisation de la protection des végétaux.

Aujourd'hui, le Centre pour la protection des végétaux continue d'explorer la génomique au moyen d'approches modernes, comme le séquençage de nouvelle génération, une technologie qui peut effectuer le séquençage de milliards de brins d'ADN en parallèle, détectant ainsi diverses maladies à partir de plusieurs échantillons de végétaux, et ce, au cours d'une seule et même analyse. Cela confère une meilleure compréhension des maladies végétales qui peuvent dévaster des cultures et des moyens de subsistance, alors que cette technologie est axée sur les fruits de verger, les vignes et les petits fruits qui contribuent à l'industrie canadienne des fruits, dont la valeur excède le milliard de dollars.

Le nouveau Centre pour la protection des végétaux offrira des installations et des infrastructures modernes pour soutenir les nouvelles générations de scientifiques et le développement d'outils scientifiques, favorisant ainsi la collaboration et fournissant une expertise pour protéger les végétaux du Canada, ainsi que la santé et la prospérité économique de tous les Canadiens.

Alors que le nouveau chantier se poursuit, le Centre actuel continuera de fonctionner et d'offrir un excellent service comme toujours.

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