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DGR-23-01 : Élargissement des limites géographiques des zones réglementées à l'égard de la mouche européenne des cerises (Rhagoletis cerasi) au Canada

Date d'entrée en vigueur : 1 juin 2023

Préface

Comme il est précisé dans la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), l'analyse du risque phytosanitaire (ARP) comporte trois volets, soit la mise en œuvre, l'évaluation du risque et la gestion du risque.

La mise en œuvre d'une ARP consiste à répertorier les organismes nuisibles et les filières préoccupantes et à délimiter la zone couverte par l'ARP. L'évaluation du risque phytosanitaire constitue le fondement scientifique de la gestion globale du risque. La gestion du risque phytosanitaire est le processus qui consiste à déterminer, à évaluer et à choisir les mesures d'atténuation qui peuvent être appliquées pour réduire le risque posé par l'organisme nuisible en cause à des niveaux acceptables.

Le présent document de gestion du risque (DGR) résume les résultats de l'évaluation du risque phytosanitaire et présente le processus de gestion du risque pour les enjeux relevés. Il est conforme aux principes, à la terminologie et aux lignes directrices fournis dans les normes de la CIPV relativement à l'analyse du risque phytosanitaire qui est publiée sur le site Web de la Convention internationale pour la protection des végétaux.

Sur cette page

Sommaire

La mouche européenne des cerises, Rhagoletis cerasi (Linnaeus) est considérée comme un organisme nuisible primaire dans la production de cerises en Europe et c'est un organisme nuisible réglementé au Canada et aux États-Unis (É.-U.). La première observation de R. cerasi en Amérique du Nord a été faite dans la ville de Mississauga en Ontario au Canada en 2015. Après avoir confirmé sa présence par une enquête officielle en 2016, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a réglementé l'ensemble de la province de l'Ontario pour prévenir la propagation de l'organisme nuisible et a continué d'exercer une surveillance annuelle.

Au cours de l'été 2022, l'ACIA a confirmé la présence de R. cerasi à 2 endroits sur l'île de Montréal dans la province de Québec. Dans les deux cas, les mouches adultes étaient associées à des plants de Lonicera spp. ou de Prunus spp. non cultivés qui poussaient dans des parcs urbains. Cette découverte constitue le premier signalement de l'organisme nuisible au Canada hors de la zone réglementée. Pour prévenir toute propagation à d'autres provinces, la zone réglementée au Canada doit être élargie pour y inclure la province du Québec, ou une partie de celle-ci.

Jusqu'à présent, R. cerasi n'a pas été rapportée comme un organisme nuisible préoccupant pour la production commerciale de cerises dans les régions d'Amérique du Nord où il est présent (Ontario et État de New York, É.-U.). Toutefois, il est justifié de continuer à réglementer l'organisme nuisible afin de prévenir sa propagation dans les zones à risque du Canada.

Ce document présente deux options de gestion des risques qui ont été envisagées, ainsi que la décision finale de l'ACIA concernant l'élargissement de la zone réglementée pour R. cerasi. Ces options ont été proposées pour consultation du 9 mars au 7 avril 2023. Tous les répondants se sont prononcés en faveur de l'élargissement de la zone réglementée à la province de Québec.

Objet

Le but du présent DGR est de communiquer la décision de l'ACIA d'ajouter la province de Québec à la zone réglementée à l'égard de R. cerasi au Canada afin de prévenir sa propagation par des activités anthropiques. Cette mesure est prise suite à la détection de l'organisme nuisible à 2 endroits à Montréal (Québec) au cours de l'été 2022.

Portée

Le présent document de gestion du risque inclut :

Définitions, abréviations et acronymes

Les définitions des termes utilisés dans le présent document se trouvent dans la Norme internationale pour les mesures phytosanitaires 5 : Glossaire des termes phytosanitaires ou dans le Glossaire de la protection des végétaux.

Contexte

Rhagoletis cerasi est un organisme nuisible réglementé au Canada et aux États-Unis. En juillet 2015, R. cerasi a été observée au Canada par un entomologiste amateur qui a photographié l'insecte dans un parc urbain à Mississauga (Ontario). Ce dernier a ensuite informé l'ACIA de sa découverte.Note de bas de page 5Note de bas de page 10 L'ACIA est intervenu en menant une enquête et a confirmé la présence de l'organisme nuisible en association avec du chèvrefeuille sauvage (Lonicera spp.), le 27 juin 2016. Depuis 2016, l'ACIA effectue une surveillance en collaboration avec les centres de recherche et les gouvernements provinciaux, tout en continuant à surveiller les sites Web où des citoyens scientifiques publient des rapports. À la fin de juin 2022, un citoyen scientifique a signalé la présence de R. cerasi dans un parc urbain de Montréal (Québec). L'ACIA a ensuite confirmé la présence de l'organisme nuisible en association avec un Lonicera sp. qui poussait dans le parc. Dans le cadre de l'enquête menée par l'ACIA en 2022, des mouches adultes ont été piégées dans un autre parc urbain de Montréal en association avec un Lonicera sp. et un Prunus sp. Globalement, des mouches adultes ont été détectées en association avec 3 plantes distinctes qui se trouvaient à 2 endroits sur l'île de Montréal. Ces résultats constituent les premiers cas confirmés de la présence de R. cerasi au Québec. À ce jour, l'organisme nuisible a été détecté aussi loin à l'ouest que Brantford (Ontario) et aussi loin à l'est que Montréal (Québec), tel qu'illustré à la figure 1.

Figure 1 : Cas confirmés par l'ACIA de la présence de Rhagoletis cerasi, de 2016 à 2022 et emplacement des sites positifs en Ontario et au Québec.

Rhagoletis cerasi a été détectés pour la première fois aux États-Unis en 2017 à plusieurs endroits dans le nord-ouest de l'État de New York. La surveillance continue exercée dans l'État de New York a permis de confirmer la présence de l'organisme nuisible dans les comtés situés le long de la rive sud du lac Ontario.Note de bas de page 14Note de bas de page 15 Rhagoletis cerasi n'a pas été détectée en Amérique du Nord en dehors des provinces de l'Ontario et du Québec au Canada et de l'État de New York aux États-Unis.Note de bas de page 4

La directive sur la protection des végétaux D-17-03 : Exigences phytosanitaires visant à prévenir l'introduction et la propagation de Rhagoletis cerasi (mouche européenne des cerises) décrit les exigences phytosanitaires qui sont appliquées au Canada ainsi que les exigences qui visent les cerises importées des États-Unis.

Après la détection de R. cerasi au Canada en 2016, le Service d'inspection de la santé animale et végétale du Département de l'Agriculture des États-Unis [United States Department of Agriculture, Animal and Plant Health Inspection Service] (USDA-APHIS) a interdit l'importation de cerises et de camerises fraîches en provenance de la province de l'Ontario en publiant l'arrêté fédéral DA-2017-15. Cette interdiction demeure en vigueur et l'USDA-APHIS a confirmé qu'elle sera étendue aux cerises fraîches et aux camerises fraîches produites au Québec.

Renseignements sur l'évaluation du risque phytosanitaire

Biologie

Rhagoletis cerasi est un insecte univoltin (qui n'a qu'une seule génération par année) dont le cycle vital est caractérisé par une longue diapause hivernale pendant le stade pupal.Note de bas de page 8 En général, les adultes émergent du sol au printemps, de mai à juillet, et commencent à pondre environ 10 jours après leur émergence.Note de bas de page 7Note de bas de page 12 La durée de vie moyenne des adultes est de 2 semaines, mais elle peut être plus longue dans des conditions de températures plus fraîches et d'humidité relative plus élevée. Les œufs sont pondus sous la peau du fruit hôte et, en général, un seul œuf est déposé par fruit. Les larves se développent à l'intérieur du fruit où elles se nourrissent jusqu'à 6 semaines.Note de bas de page 3 Au fur et à mesure que les larves se développent, elles endommagent la pulpe environnante et contaminent les fruits avec leurs excréments, les rendant inacceptables pour la consommation à l'état frais. Les larves matures sortent du fruit par un trou de sortie et se laissent choir au sol pour s'y enfouir, généralement à une profondeur d'environ 1 à 13 cm.Note de bas de page 9 Une fois dans le sol, elles se pupifient en l'espace de quelques jours.Note de bas de page 3Note de bas de page 7 Les pupes passent l'hiver dans le sol, principalement sous ou près de la plante hôte, et ont besoin de températures de 7 °C ou moins (idéalement inférieures à 5 °C) pour se développer avec succès.Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 12

Rhagoletis cerasi se distingue de la plupart des autres espèces de Rhagoletis par des motifs alaires caractéristiques et une couleur distinctive sur le scutellum, qui est entièrement jaune.Note de bas de page 16 Consulter la carte du phytoravageur R. cerasi (PDF - 969 ko) pour voir des photos d'une mouche adulte et des dommages causés par des larves sur une cerise.

Hôtes

En Europe, les principales plantes hôtes de R. cerasi sont le cerisier (Prunus avium), le cerisier acide ou griotte (P. cerasus), le cerisier tardif (Prunus serotina), le cerisier mahaleb ou faux merisier (Prunus mahaleb) et diverses espèces de chèvrefeuilles (Lonicera xylosteum, L. tartarica et L. alpigena).Note de bas de page 5 Au Canada, la présence de l'organisme nuisible a été observée en association avec diverses espèces de chèvrefeuilles (Lonicera spp., dont L. bella, L. morrowii et L. tartarica) et de cerisiers non cultivés (Prunus spp.).Note de bas de page 6 En plus des plantes hôtes déjà mentionnées, les États-Unis tiennent à jour une liste de plantes hôtes qui comprend le mahonia à feuilles de houx (Berberis aquifolium), Berberis heteropoda, l'épine-vinette (Berberis vulgaris), le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), diverses espèces de chèvrefeuilles (Lonicera spp.), la symphorine blanche (Symphoricarpos albus) et la symphorine à feuilles rondes (Symphoricarpos orbiculatus).Note de bas de page 13

Cette espèce de mouche des cerises ne s'attaque qu'aux fruits de ses plantes hôtes. Les larves sont le stade nuisible, car elles se développent à l'intérieur des fruits et causent des dégâts en s'en nourrissant. Hormis les dommages causés aux fruits lors de la ponte, les adultes ne causent aucun dommage aux plantes hôtes.Note de bas de page 4

Aire de répartition actuelle

L'aire de répartition géographique naturelle de R. cerasi comprend l'Europe continentale, ainsi que l'Asie occidentale et centrale.Note de bas de page 5 En dehors de son aire de répartition naturelle, la présence de R. cerasi a été rapportée en Ontario au Canada (2016), dans l'État de New York aux É.-U. (2017) et au Québec au Canada (2022 – non publié).Note de bas de page 4Note de bas de page 11

Probabilité d'introduction dans de nouvelles régions

Les fruits des plantes hôtes, ainsi que le sol associé aux plantes hôtes, provenant de régions où l'organisme nuisible est présent, sont les principales voies de dissémination anthropiques vers de nouvelles régions.Note de bas de page 5

Potentiel de propagation naturelle

Comme la plupart des autres espèces de Rhagoletis, R. cerasi est connue pour rester à proximité de sa plante hôte, ne parcourant en général que de courtes distances. Sa dispersion est généralement limitée par la disponibilité de plantes hôtes dans les alentours. Cependant, des distances de vol pouvant aller jusqu'à plusieurs kilomètres ont été rapportées.Note de bas de page 5

Potentiel d'établissement

Rhagoletis cerasi peut survivre dans divers climats, allant d'un climat méditerranéen à des climats plus tempérés caractérisés par des hivers longs et froids. Le climat du Canada correspond étroitement à celui de l'aire de répartition géographique naturelle de R. cerasi. Associé à la disponibilité généralisée des plantes hôtes de R. cerasi (en particulier les espèces envahissantes du genre Lonicera), l'établissement de l'organisme nuisible dans de nouvelles régions du Canada est probable. Cependant, l'organisme nuisible n'a pas été signalé au Royaume-Uni, ce qui donne à penser qu'un facteur climatique limitatif non documenté pourrait influer sur la capacité de l'organisme nuisible à s'établir dans de nouvelles zones.Note de bas de page 5

Potentiel d'impacts économiques

En Europe occidentale et centrale, R. cerasi est considérée comme un organisme nuisible primaire de la production de cerises. Des taux d'infestation des fruits de 100 % ont été rapportés dans des arbres non cultivés et solitaires. Toutefois, en production commerciale, les pourcentages de dégâts restent généralement inférieurs à 20 %.Note de bas de page 12 Les dommages causés aux fruits par l'organisme nuisible réduisent la valeur des fruits ou les rendent invendables.Note de bas de page 1

En 2019, la valeur à la ferme des cerises douces produites au Canada était de 89,3 millions de dollars canadiens, tandis que celle des cerises acides (ou griottes) était de 4,6 millions de dollars canadiens. Les cerises acides sont produites principalement dans le sud de l'Ontario et sont généralement utilisées pour la transformation en garniture pour tarte, en jus, en conserves et en fruits secs. La Colombie-Britannique produit principalement des cerises douces destinées à la consommation à l'état frais. Une grande partie de la production annuelle est exportée aux États-Unis et dans divers autres pays.Note de bas de page 1

Au Québec, les cerises sont produites principalement dans les régions de la Montérégie, de la Capitale‑Nationale et de Chaudière-Appalaches. Les régions de l'Estrie, des Laurentides et du Saguenay‑Lac-Saint-Jean auraient également une certaine production commerciale. La majorité des cerises du Québec sont vendues localement, et plusieurs entreprises commercialisent leurs fruits directement aux clients.

Les fruits de Lonicera caerulea sont une autre culture émergente qui est susceptible d'être impactée directement, en raison des dommages causés aux fruits, ou indirectement, en raison de l'accès aux marchés d'exportation. Le fruit de cette espèce est communément appelé camerise ou haskap. Lonicera caerulea serait relativement peu infesté par les insectes perceurs de fruits, ce qui s'explique par le fait que la plante produit ses fruits tôt dans la saison, avant que de nombreux insectes perceurs de fruits n'émergent en quête d'une source de nourriture.Note de bas de page 6 À ce jour, R. cerasi n'a pas été rapportée comme un organisme nuisible de L. caerulea, et n'a pas été détectée en association avec la production commerciale de camerises au Canada.Note de bas de page 6 Cependant, des travaux sont en cours au Canada pour développer de nouvelles variétés de L. caerulea qui produiraient des fruits plus tard en saison, augmentant ainsi potentiellement la période au cours de laquelle R. cerasi peut exploiter cette source de nourriture.

Rhagoletis cerasi ne s'est pas établie comme organisme nuisible des productions commerciales de cerises en Ontario ou dans l'État de New York. Cela peut s'expliquer par le programme d'application de pesticides qui est généralement suivi dans les cerisaies pour lutter contre d'autres organismes nuisibles, dont les espèces indigènes Rhagoletis cingulata, Rhagoletis fausta et l'espèce introduite Drosophila suzukii (drosophile à ailes tachetées). Rhagoletis cingulata, R. fausta et Drosophila suzukii sont présentes au Québec.Note de bas de page 2

Potentiel d'impacts commerciaux

Rhagoletis cerasi est un organisme de quarantaine réglementé aux États-Unis. À la suite de la première découverte de R. cerasi en Amérique du Nord, l'APHIS a pris des mesures pour réglementer l'importation des fruits frais des plantes hôtes (cerises et camerises) et a établi une zone de quarantaine après sa détection dans l'État de New York. Les États-Unis sont l'un des principaux marchés d'exportation des cerises fraîches canadiennes, lesquelles sont majoritairement produites en Colombie‑Britannique. Pour que les fruits soient exemptés des exigences d'importation des États-Unis, ils doivent répondre à la définition américaine du terme « transformé », qui inclut la cuisson ou la congélation. Le dénoyautage et la réfrigération des cerises fraîches ne répondent pas à la définition américaine de la transformation.

Comme les cerises du Québec sont essentiellement consommées au pays, cela limite les impacts potentiels sur les exportations. Au Québec, les camerises sont généralement vendues directement aux consommateurs ou transformées en produits susceptibles d'être exemptés des exigences phytosanitaires à l'importation.

Potentiel de lutte

Les lignes directrices actuelles en matière de lutte intégrée contre les mouches des cerises indigènes et Drosophila suzukii devraient offrir un certain degré de protection contre R. cerasi dans la production commerciale de cerises. Plusieurs pesticides sont homologués au Québec pour lutter contre les mouches des cerises et D. suzukii (Agri-Réseau 2015)Note de bas de page 2. En Europe, le retrait d'insecticides efficaces et la réduction des limites maximales de résidus ont rendu la lutte contre R. cerasi plus difficile.

Les solutions de rechange aux traitements chimiques utilisés contre l'organisme nuisible en Europe sont les suivantes :Note de bas de page 5

Potentiel d'éradication

Sur la base des efforts d'éradication qui ont été déployés après la détection de l'organisme nuisible dans l'État de New York, l'éradication de R. cerasi est impossible. Il n'existe aucun moyen pratique d'empêcher la propagation naturelle de l'organisme nuisible au Québec à partir de l'Ontario et de l'État de New York.

Options de gestion du risque phytosanitaire pour le Québec

La directive D-17-03 décrit les exigences phytosanitaires nationales et d'importation qui sont appliquées pour prévenir la propagation de R. cerasi au Canada. La directive ne s'applique pas aux exportations de produits qui sont ou peuvent être soumis aux exigences d'importation du pays importateur.

Les options suivantes de gestion du risque sont présentées dans le cadre de la directive sur la protection des végétaux D-17-03. Ces options ont été proposées dans le cadre d'une consultation tenue entre le 9 mars et le 7 avril 2023. Des termes tels que « zones réglementées », « articles réglementés » et « exigences en matière de transport en territoire canadien » sont décrits dans la directive.

Option 1 – Réglementer l'ensemble de la province du Québec (option recommandée)

Dans le cadre de cette option, la zone réglementée à l'égard de R. cerasi au Canada serait étendue pour inclure l'ensemble du Québec (voir la figure 2).

Avantages :

Inconvénients :

Figure 2 : Option 1 – Zones réglementées proposées à l'égard de Rhagoletis cerasi, dont l'ensemble de la province du Québec

Option 2 – Réglementer seulement certaines parties de la province du Québec

Dans le cadre de cette option, la zone réglementée à l'égard de R. cerasi au Canada ne comprendrait qu'une partie de la province du Québec où la présence de R. cerasi a été détectée ou est susceptible d'être observée, mais n'a pas encore été détectée (voir la figure 3).

Avantages :

Inconvénients :

Figure 3. Description ci-dessous.
Description pour Figure 3

Option 2 – Zones réglementées proposées à l'égard de Rhagoletis cerasi, ne comprenant qu'une partie de la province du Québec (la zone réglementée réelle peut varier). Cette carte présente les municipalités régionales de comté (MRC) du Québec qui sont incluses dans cette option (Argenteuil, Beauharnois-Salaberry, Deux-Montagnes, Gatineau, Laval, Le Haut-Saint-Laurent, Les Collines-de-l'Outaouais, Les Jardins-de-Napierville, Les Moulins, Longueuil, Mirabel, Montréal, Papineau, Roussillon, Thérèse-De Blainville, Vaudreuil-Soulanges).

Décision relative à la gestion des risques

Consultation

Les parties prenantes ont été invitées à formuler des commentaires sur ce document de gestion des risques du 9 mars au 7 avril  2023. Chacun des commentaires reçus a été révisé et pris en considération. Toutes les parties prenantes qui ont formulé des commentaires appuyaient l'option 1 qui vise à réglementer l'ensemble de la province de Québec.

Décision

À la lumière de l'évaluation des risques et après avoir analysé tous les commentaires reçus, l'ACIA a décidé d'aller de l'avant avec l'option 1. En réglementant l'ensemble de la province de Québec, les cerises peuvent circuler librement à l'intérieur des provinces du Québec et de l'Ontario, ainsi qu'entre elles. En outre, les coûts liés à la surveillance et au rajustement des limites de la zone réglementée seront réduits au minimum. La directive D-17-03 a été révisée en conséquence.

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