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La sécurité animale mérite un gros bravo

Catherine Brisson n'a pas toujours aimé les sciences. « À 14 ans, se souvient-elle, je n'aimais pas du tout la biologie et mes notes étaient mauvaises. » Aujourd'hui, les choses ont changé. Non seulement Catherine aime les sciences, mais elle a aussi beaucoup de succès dans son domaine! Après 13 ans à la tête de son propre hôpital vétérinaire et des années d'études, Catherine est maintenant directrice du Laboratoire de santé animale d'Ottawa de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) au Laboratoire d'Ottawa (Fallowfield). Elle est la preuve vivante que les intérêts et les talents peuvent changer et qu'avec un esprit ouvert et un travail acharné, il n'y a pas de limites à ce qui peut être accompli.

À qui Catherine doit-elle son amour pour les sciences?

À sa mère!

« Comme cadeau de Noël, ma mère m'a offert un dictionnaire médical et me l'a fait lire tous les soirs avec elle. » Elle se souvient avec affection : « Je suis devenue vétérinaire grâce à ma mère. Sans elle, je ne me serais pas dirigée vers le domaine de la biologie. »

Cependant, le succès n'est pas arrivé du jour au lendemain. Même avec le soutien de sa famille, Catherine a dû se consacrer à ses études. Ce sacrifice s'est avéré utile puisqu'elle détient maintenant un doctorat en médecine vétérinaire, deux maîtrises complémentaires et des années d'expérience dans le domaine vétérinaire.

Catherine est non seulement passionnée par ce qu'elle fait, mais elle aime transmettre ses connaissances et donner des conseils. Elle est la première à dire à ceux et celles qui ont des incertitudes sur leur avenir qu'il y a plus d'une voie possible. « Je leur conseillerais de poursuivre leurs rêves, car il y a plusieurs façons d'atteindre ses objectifs », dit-elle. « Je conseille également à chacun de toujours faire de son mieux dans ses études, surtout lorsqu'il est question de faire des études scientifiques. Qu'il s'agisse de la médecine, la médecine dentaire, la pharmacie, l'inhalothérapie ou la radiologie, ce sont tous des domaines d'études où la compétition est très, très, très forte. »

« Je leur conseillerais de poursuivre leurs rêves, car il y a plusieurs façons d'atteindre ses objectifs. »

Il est facile de comprendre son point de vue lorsqu'on pense aux emplois dans les domaines scientifiques, car il s'agit là de professions parmi celles qui contribuent à assurer la santé et la sécurité des Canadiens. À titre d'exemple, l'équipe de Catherine, au Laboratoire de santé animale d'Ottawa, comprend des spécialistes qui se consacrent au dépistage de maladies menaçantes comme la rage, la tuberculose bovine et la brucellose ainsi qu'à la lutte contre ces maladies. Ces maladies affectent les animaux, mais certaines peuvent aussi affecter les humains.

Catherine explique : « Le but de notre travail et des analyses que nous effectuons est de nous assurer que les animaux qui entrent au Canada ne contaminent pas nos animaux. » Quand on sait que l'industrie de l'élevage au Canada était évaluée à environ 25 milliards de dollars en 2018Note de bas de page 1, il est facile de comprendre pourquoi le travail qu'elle et son équipe effectuent au laboratoire est si important. Mais le travail et l'apprentissage ne s'arrêtent pas là. Pour s'assurer que les meilleures méthodes de dépistage sont utilisées en tout temps, des recherches sur les maladies sont effectuées et les méthodes de dépistage sont adaptées en conséquence. En termes simples, Catherine, comme tous les scientifiques qui travaillent à l'ACIA, ne se contente jamais de la facilité lorsqu'il est question de la salubrité des aliments, de la protection des végétaux et de la santé des animaux du Canada.

Apprenez-en davantage sur Catherine Brisson et sur le travail effectué au Laboratoire de santé animale d'Ottawa, reconnu à l'échelle internationale.

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