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LD-PBV-3.29 : Exigences relatives à l'innocuité des produits biologiques vétérinaires

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1. Introduction

Le présent document a été rédigé pour informer les fabricants de produits biologiques vétérinaires des exigences relatives à l'innocuité des produits biologiques vétérinaires fabriqués ou importés au Canada.

Le Centre canadien des produits biologiques vétérinaires (CCPBV) utilise une démarche à plusieurs étapes pour évaluer l'innocuité des produits biologiques vétérinaires (PBV). Cela comprend l'examen et l'approbation du processus de fabrication, des rapports techniques et des données d'études présentés par les fabricants pour les souches mères, les lignées cellulaires et les séries de produit, ainsi que la surveillance des disséminations de séries de produit et des évènements indésirables postérieurs à l'homologation. On a recours à une méthode fondée sur le risque pour déterminer les normes, les processus, les analyses et les essais en laboratoire et sur le terrain dont il faut se servir pour évaluer l'innocuité d'un PBV.

Ces lignes directrices s'adressent tout particulièrement aux fabricants canadiens et aux fabricants étrangers dans des pays autres que les États-Unis (É.-U.). Les exigences concernant l'innocuité des PBV fabriqués aux É.-U. et homologués par le United States Department of Agriculture (USDA) sont semblables aux exigences canadiennes.

Les informations et les exigences concernant la présentation des nouveaux PBV sont disponibles dans LD-PBV-3.1 : Préparation des demandes d'homologation (d'enregistrement) de nouveaux produits biologiques vétérinaires et les références ci-incluses. Les exigences relatives à l'innocuité des vaccins autogènes, des trousses de diagnostic in vitro, des produits de colostrum et d'anticorps peuvent être différentes de celles qui sont traitées dans les présentes lignes directrices. Les fabricants de ces types de PBV sont priés de consulter les lignes directrices spécifiques aux produits concernés.

1.1 Fondement juridique

1.2 Définitions

Animal cible

signifie un animal appartenant à une espèce ou à un groupe d'animaux (par exemple, femelles gravides) qui est visé par l'utilisation finale du produit biologique vétérinaire.

Animal non visé

signifie un animal appartenant à une espèce ou à un groupe d'animaux (par exemple, femelles gravides) qui n'est pas visé par l'utilisation finale du produit biologique vétérinaire.

Confinement

signifie une condition qui permet de limiter le déplacement du micro-organisme par un ou plusieurs des mécanismes suivants :

  • ensemble de pratiques normalisées d'emploi général dans les laboratoires de microbiologie;
  • modes opératoires, matériel et aménagements de laboratoire spéciaux formant une barrière physique ou autre et qui sont appliqués selon différents degrés en fonction du risque biologique estimatif, et/ou
  • barrières biologiques qui limitent a) l'infectivité du vecteur ou du véhicule (plasmide ou virus) pour des hôtes spécifiques ou b) sa dissémination et sa durée de survie dans l'environnement.

Le confinement permet de s'assurer qu'aucun organisme ou matière d'un organisme n'est libéré dans l'environnement à partir d'une installation de recherche.

Événement indésirable

signifie toute observation défavorable et non intentionnelle sur des animaux qui se produit après l'utilisation de produits biologiques vétérinaires, qu'elle soit ou non associée aux produits.

Protocole de production

désigne une description détaillée :

  • du procédé de préparation d'un produit biologique vétérinaire et de tout diluant qui doit être utilisé avec celui-ci,
  • des méthodes et modalités de manutention, d'entreposage, d'administration et d'analyse d'un produit biologique vétérinaire et de tout diluant qui doit être utilisé avec celui-ci, et
  • des analyses servant à établir la pureté, l'innocuité, la puissance et l'efficacité d'un produit biologique vétérinaire et de tout diluant qui doit être utilisé avec celui-ci.

2. Contrôle de l'innocuité antérieur à l'homologation

2.1 Procédé général

Le processus de la conception à l'homologation d'un PBV comprend les étapes suivantes :

CCPBV; Les travaux de recherche et de développement préliminaires seront réalisés sous la supervision du personnel de biorisques ou de biosécurité de l'établissement. Suivant la présentation initiale au CCPBV, les chercheurs peuvent trouver une aide supplémentaire sur la conception et la réalisation des expériences contrôlées sur les animaux en s'adressant au CCPBV. L'approbation du CCPBV n'est pas requise avant d'effectuer des expériences en laboratoire en conditions confinées, pour autant que le vaccin soit produit en interne et que les animaux vaccinés n'entrent pas dans la chaîne alimentaire des humains ou des animaux. L'approbation du CCPBV par la délivrance d'un permis de dissémination de produits biologiques vétérinaires est requis pour la mise en circulation et utilisation sur le terrain d'un PBV non homologué (consulter l'annexe 1). D'autres renseignements concernant les études d'innocuité sur le terrain sont fournis dans l'annexe 2.

2.2 Contrôle de la qualité des souches mères et des lignées cellulaires

Le fabricant est responsable pour les tests de contrôle de la qualité des souches mères et/ou des lignées cellulaires utilisées dans la production ou l'analyse d'un PBV. Les résultats de ces tests doivent être présentés au CCPBV en vue de l'homologation du produit. Par la suite, le CCPBV peut demander des tests de vérification avec l'aide d'un laboratoire approuvé par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Les tests de contrôle de la qualité des souches mères ou des lignées cellulaires peuvent inclure :

2.3 Réversion à la virulence

Dans le cas des PBV vivants, des études sur la réversion à la virulence (aussi appelées « études de repiquage ») doivent être effectuées pour évaluer la stabilité génétique du vaccin. Ces études servent à s'assurer que le produit ne redeviendra pas virulent après son repiquage dans l'animal cible. Dans le cadre des études de réversion à la virulence, on administre à un groupe d'animaux une dose appropriée de l'organisme vaccinal vivant par la voie la plus susceptible d'entraîner une réplication ou une réversion. Par la suite, on tente de récupérer l'organisme vaccinal des animaux durant l'intervalle et par la voie (sécrétion ou tissu) qui devrait le plus probablement réussir. Tout organisme vaccinal récupéré est alors inoculé directement dans un autre groupe d'animaux susceptibles. Après chaque repiquage, il faut déterminer la présence et la quantité des organismes à l'essai. Aucune augmentation de la virulence, révélatrice de la réversion, ne devrait être observée à la suite du repiquage. On procède ensuite à la caractérisation génotypique ou phénotypique du virus ou de l'organisme isolé lors du dernier repiquage et on compare ces résultats à ceux obtenus avec la souche mère afin d'évaluer la stabilité génétique et le rétablissement de la virulence.

Les fabricants sont priés de respecter les consignes décrites dans le document de l'USDA intitulé Veterinary Services Memorandum No. 800.201 et les lignes directrices 41 de l'International Cooperation on Harmonisation of Technical Requirements for Registration of Veterinary Products (VICH) intitulée Target animal safety: Examination of live veterinary vaccines in target animals for absence of reversion to virulence (en anglais seulement), relativement aux études de repiquage.

2.4 Études d'innocuité sur les animaux de laboratoire et les animaux cibles

Les premières études d'innocuité d'un PBV comportent habituellement des tests d'innocuité effectués sur des souris et des tests réalisés sur l'animal cible qui ont souvent lieu pendant les études initiales de validation du concept. Les tests d'innocuité sont effectués dans le but de s'assurer que le PBV ne présente aucun risque de réactions locales ou systémiques chez les animaux. La formule du PBV que l'on utilise au cours des expériences sur l'innocuité devrait contenir un taux d'antigène proche du taux d'antigène admissible maximal proposé ou un taux qui lui est équivalent. Les études menées sur des animaux en milieu de confinement devraient aussi permettre de vérifier l'innocuité de l'administration d'une surdose (habituellement 10x pour un produit vivant et 2x pour un produit inactivé) ou de doses uniques répétées du produit expérimental.

2.5 Excrétion et propagation

Dans le cas des PBV, il faut présenter des données sur le mode, le taux et la durée d'excrétion, de même que sur la propension d'un organisme à se propager à des espèces cibles et non visées.

2.6 Tests d'exclusion du virus de la fièvre catarrhale du mouton

Les fabricants sont tenus de procéder aux tests d'exclusion du virus de la fièvre catarrhale du mouton pour tous les vaccins de virus vivants destinés aux ruminants qui utilisent du sérum non irradié bovin ou d'autres ruminants, ou lorsque le virus est cultivé sur des cellules primaires bovines ou d'autres ruminants. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les tests d'exclusion du virus de la fièvre catarrhale du mouton, consulter LD-PBV-3.6 : Épreuve d'exclusion du virus de la fièvre catarrhale du mouton dans les produits biologiques vétérinaires.

2.7 Test d'exclusion du virus de la vallée de Seneca et du virus de la pseudorage

Les fabricants doivent démontrer l'absence du virus de la vallée de Seneca et du virus de la pseudorage (maladie d'Aujeszky) dans tous les vaccins de virus vivants destinés aux porcs qui utilisent du sérum non irradié porcin ou lorsque le virus est cultivé sur des cellules primaires porcines. Pour obtenir d'autres renseignements sur le test d'exclusion du virus de la pseudorage, consulter les lignes directrices LD-PBV-3.31 : Épreuve d'exclusion du virus de la pseudorage dans les produits biologiques vétérinaires.

2.8 Test de détection de la réplication du virus de la leucose aviaire

Tous les oeufs embryonnés et tissus de poussins ou de poulets utilisés comme ingrédients dans des PBV doivent provenir de troupeaux non vaccinés exempts d'organismes pathogènes spécifiques. L'analyse des PBV visant à détecter une contamination avec le virus de la leucose lymphoïde doit être réalisée selon une méthode acceptée par le CCPBV et décrite dans le protocole de production (PP) ou le protocole spécial (PS) du produit.

2.9 Substances d'origine animale

Afin de réduire au minimum le risque d'introduction d'agents des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) animales ou d'autres contaminants au Canada par le biais de PBV, il faut identifier toutes les substances d'origine animal d'origine animale (SOA) utilisées dans le développement et la production d'un PBV, de même que les espèces et le tissu d'origine, le fournisseur et le pays d'origine, dans un PS auquel fait renvoi le PP. Il incombe aux fabricants de veiller à ce que toute SOA contenue dans leurs produits vienne de fournisseurs qui peuvent confirmer que cette substance provient de sources jugées indemnes de l'infection ou de la contamination par les EST animales. Les PBV ne doivent contenir aucune matière définie comme matière à risque spécifiée (MRS). Le fabricant doit fournir un certificat de chaque fournisseur indiquant les mesures prises par ce dernier pour réduire au minimum le risque de contamination de son produit par des agents d'EST animales. Pour obtenir plus d'information sur les exigences relatives aux substances d'origine animale et à la Déclaration de conformité, consulter LD-PBV-3.32 : Réduction des risques d'introduction de prions d'encéphalopathies spongiformes transmissibles et d'autres agents infectieux par des produits biologiques vétérinaires.

2.10 Études d'innocuité sur le terrain

Les études d'innocuité sur le terrain sont réalisées avant l'homologation pour démontrer que le PBV peut être utilisé sans danger chez l'espèce animale cible et qu'il ne causera ni réaction indésirable inattendue ni mortalité, lorsqu'il est utilisé selon le mode d'emploi recommandé par le fabricant. Ces études permettent de prévoir, dans une certaine mesure, la fréquence des événements indésirables possibles et de déterminer les réactions inattendues qui pourraient justifier l'ajout, sur l'étiquette du produit, d'avertissements particuliers. Les PBV (habituellement, plus d'une série avant l'homologation) font généralement l'objet d'études d'innocuité sur le terrain réalisées dans 3 régions géographiques différentes. Un nombre suffisant d'animaux doit être vacciné à chaque endroit pour que les résultats soient pertinents sur le plan statistique (le nombre exact dépend du produit). Le tiers des animaux testés dans le cadre d'une étude d'innocuité sur le terrain doivent avoir l'âge minimum requis pour la vaccination. Les séries antérieures à l'homologation ne peuvent pas être disséminées pour utilisation dans des études d'innocuité sur le terrain, sans que les documents décrits à l'annexe 2 aient été présentés au CCPBV et approuvés par ceux-ci. Voir l'annexe 2 pour de l'information sur la communication des résultats des études d'innocuité sur le terrain.

Pour mettre un PBV non homologué en circulation en vue de faire une étude d'innocuité sur le terrain, les chercheurs et les créateurs doivent obtenir un Permis de dissémination de produits biologiques vétérinaires. Ce permis autorise le fabricant d'utiliser un PBV « pour usage expérimental seulement », afin d'obtenir les données nécessaires relatives à l'innocuité sur le terrain à l'appui de sa demande d'homologation. Les exigences relatives au Permis de dissémination de produits biologiques vétérinaires sont indiquées à l'annexe 1.

2.11 Évaluation environnementale

En vertu du Permis de dissémination de produits biologiques vétérinaires, tous les produits PBV vivants issus de la biotechnologie et les produits contenant des organismes considérés comme nouveaux au Canada, doivent faire l'objet d'une évaluation environnementale (EE) détaillée. Ce document renferme de l'information sur les caractéristiques moléculaires et biologiques du nouveau vaccin et son innocuité pour les espèces animales cibles et non visées, ainsi que pour les humains, sur les facteurs environnementaux et sur les mesures d'atténuation des risques. Consulter LD-PBV-3.2 : Réglementation des produits biologiques vétérinaires issus de la biotechnologie pour le format et les exigences relatives à l'EE. Le fabricant doit présenter toutes les données pertinentes pour aider l'évaluateur du CCPBV à préparer l'EE. Ce dernier mènera aussi des recherches de façon indépendante sur des problèmes possibles d'innocuité et il peut consulter d'autres ministères fédéraux et provinciaux qui possèdent une expertise dans des domaines d'intérêt. L'EE doit être terminée avant que le CCPBV puisse autoriser la dissémination de l'organisme dans le cadre d'une étude d'innocuité sur le terrain.

2.12 Régularité de la production

La production de vaccins sécuritaires, purs, puissants et efficaces exige la mise en place d'une procédure d'assurance de la qualité pour veiller à l'uniformité et à la régularité du processus de production. Avant d'obtenir l'homologation d'un produit, le fabricant devrait produire dans ses installations 3 séries consécutives antérieures à l'homologation du produit final, conformément au PP du produit, afin d'évaluer l'uniformité d'une série à l'autre. Le volume d'une série antérieure à l'homologation doit normalement correspondre à au moins un tiers du volume maximal de la série qui sera produite lors de l'obtention de l'homologation. Le fabricant doit vérifier l'innocuité, la pureté et la puissance de chaque série, comme il est décrit dans le PP du produit.

3. Contrôle de l'innocuité postérieur à l'homologation

3.1 Mise en circulation des séries

Le fabricant doit procéder à toutes les analyses appropriées (y compris les tests d'exclusion du virus de la fièvre catarrhale du mouton, le test d'exclusion du virus de la pseudorage ou le test de détection de la réplication du virus de la leucose aviaire, au besoin) décrites et convenues dans le PP avant de procéder à la mise en circulation de chaque série d'un PBV homologué, fabriqué ou vendu au Canada. Les fabricants canadiens et les fabricants étrangers situés dans des pays autres que les É.-U. doivent communiquer les résultats de leurs analyses en faisant parvenir au CCPBV des exemplaires signés du Rapport du fabricant pour la mise en circulation de série. En outre, les fabricants doivent conserver les résultats de ces analyses dans leurs registres pendant 6 ans. Les échantillons de chaque série doivent par ailleurs être conservés par le fabricant pendant au moins 6 mois au-delà de la date de péremption.

Les fabricants doivent soumettre des échantillons de chaque série un Laboratoire de l'ACIA, conformément LD-PBV-3.22 : Exigences relatives aux souches mères, aux souches mères de cellules et aux séries.

3.2 Déclaration des événements indésirables soupçonnés

En vertu du Règlement sur la santé des animaux, le titulaire d'un permis de fabrication ou d'importation de PBV (fabricants, importateurs commerciaux, vétérinaires ou laboratoires de diagnostic) doit transmettre par écrit tout élément d'information ou de preuve concernant un défaut relatif à la sécurité ou à l'efficacité d'un PBV dans les 15 jours qui suivent la date où cet élément d'information ou de preuve est porté à sa connaissance ou est connu de l'industrie en général. Lorsque le CCPBV est saisie d'un rapport d'événement indésirable soupçonné, elle demande au fabricant d'étudier le problème et de rédiger un rapport pour le CCPBV et pour le vétérinaire du propriétaire de l'animal. Lorsque le problème est réglé à la satisfaction du vétérinaire ou de son client, le CCPBV n'exige pas habituellement la prise de mesures supplémentaires. Toutefois, si le résultat n'est pas satisfaisant, le CCPBV peut prendre des mesures réglementaires selon le cas. Cela peut inclure, mais n'est pas limité à, la réalisation d'autres études d'innocuité, l'interruption temporaire de la vente du produit, le rappel du produit ou le retrait du marché du produit. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les responsabilités des vétérinaires praticiens et des fabricants de produits biologiques vétérinaires en ce qui a trait à la déclaration et à l'étude des événements indésirables soupçonnés, consulter LD-PBV-3.15 : Déclaration des événements indésirables soupçonnés à l'égard des produits biologiques vétérinaires.

Note : Même si les titulaires de permis d'importation ne sont pas tenus de déclarer chaque événement indésirable soupçonné observé dans un autre pays, ils sont tenus de communiquer tout élément d'information ou événement indésirable soupçonné qui pourrait indiquer un défaut important concernant l'innocuité, la puissance ou l'efficacité d'un produit distribué au Canada.

4. Biosécurité en laboratoire et utilisation des animaux

Le fabricant est tenu de s'assurer du respect du niveau de confinement approprié lors de la manipulation des organismes vivants utilisés dans la mise au point et l'évaluation du PBV. Tous les aspects de la mise au point et de l'évaluation d'un PBV doivent respecter les normes et les règlements sur la biosécurité en laboratoire et l'utilisation des animaux qui sont décrits dans les documents mentionnés ci-après, ainsi que les lois pertinentes provinciales et les autorités locales compétentes en matière de sécurité et de soins des animaux.

5. Éléments particuliers à prendre en considération pour les fabricants aux États-Unis

Les fabricants situés aux É.-U. et les fabricants étrangers ayant obtenu un permis de produit aux É.-U. ("Permittees") peuvent présenter, au Canada, une demande d'homologation pour un produit biologique vétérinaire déjà homologué par l'USDA. Dans ce cas, le CCPBV examinera tous les documents pertinents de l'USDA (données scientifiques et correspondance) et avisera le fabricant si elle a besoin de renseignements supplémentaires concernant l'innocuité.Les résultats des analyses pour les séries antérieures à l'homologation consignés dans le formulaire APHIS 2008 Veterinary biologics production and test report du Animal and Plant Health Inspection Service doivent être transmis au CCPBV.

6. Annexes

Annexe 1 : Permis de dissémination de produits biologiques vétérinaires

Le Permis de dissémination de produits biologiques vétérinaires contient de l'information sur la nature du produit biologique vétérinaire, les conditions d'utilisation et les restrictions, le cas échéant. Pour être en mesure de délivrer un permis, voici les renseignements dont le CCPBV peut avoir besoin :

Après avoir examiné les renseignements ci-dessus, le CCPBV établira certaines conditions d'utilisation pour le produit biologique vétérinaire non homologué. Ces conditions seront déterminées au cas par cas et pourraient comprendre, sans toutefois s'y limiter, les suivantes :

Annexe 2 : Études d'innocuité sur le terrain

Généralités

Une étude d'innocuité sur le terrain a pour but d'évaluer l'innocuité d'un PBV dans la population cible dans les conditions de son utilisation prévue. Les études d'innocuité sur le terrain permettent de prévoir la fréquence des événements indésirables possibles et de déterminer les réactions imprévues qui pourraient justifier l'ajout, sur l'étiquette, d'avertissements particuliers. L'ACIA peut surveiller les études d'innocuité sur le terrain.

Approbation par le CCPBV

Avant d'entreprendre toute étude d'innocuité sur le terrain au Canada, il faut obtenir au préalable l'approbation du CCPBV. Pour étayer une demande d'homologation et avant de commencer l'étude d'innocuité sur le terrain, les chercheurs doivent présenter les documents suivants à l'examen du CCPBV :

Rapport de l'étude d'innocuité sur le terrain

Partie 1 – Protocole expérimental

La partie 1 du Rapport de l'étude d'innocuité sur le terrain que le fabricant doit présenter pour l'approbation du CCPBV avant de réaliser l'étude doit contenir les renseignements suivants :

Modifications à l'étude d'innocuité sur le terrain

S'il devenait nécessaire de modifier le protocole expérimental de l'étude d'innocuité sur le terrain, le fabricant devrait en aviser par écrit le CCPBV en lui présentant les documents suivants :

Partie 2 – Résultats et conclusions

La partie 2 du rapport de l'étude d'innocuité sur le terrain qui doit être présenté au CCPBV à l'appui de la demande d'homologation renferme les renseignements suivants :

Tableau 1 : Estimation du pourcentage maximal de la population qui pourrait être susceptibles à une réaction indésirable particulière compte tenu du nombre d'animaux n'ayant présenté aucune réaction lors de l'étude d'innocuité sur le terrain, pour des niveaux de confiance de 95 et de 99 p. 100 (résultats fondés sur une approximation de la distribution binômiale).

Nombre d'animaux testés sans réaction Pourcentage maximal des animaux susceptibles
95 % (N,C,) 99 % (N,C,)
100 3,0 4,6
200 1,5 2,3
300 1,0 1,5
400 0,7 1,1
500 0,6 0,9
1000 0,3 0,5
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