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2012-2013 Plomb dans les confiseries, le chocolat, les herbes séchées et épices

Résumé

Le Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires (PAASPA) vise à moderniser et à améliorer le système canadien de salubrité des aliments. Dans le cadre de l'initiative de surveillance accrue du PAASPA, des études ciblées sont effectuées afin d'analyser divers aliments en vue d'y déceler des dangers précis.

L'exposition au plomb par le régime alimentaire est documentée sur le site Web de Santé Canada, qui précise ceci : « Le plomb est un métal d'origine naturelle présent dans les pierres et dans le sol, lequel est utilisé à plusieurs fins industrielles. En raison de sa présence naturelle et de son utilisation mondiale de longue date, le plomb est omniprésent dans l'environnement et se trouve dans l'air, l'eau, le sol ainsi que dans les aliments, l'eau potable et la poussière domestique. Les concentrations de plomb dans la plupart des milieux environnementaux ont diminué au cours des dernières décennies à la suite de l'élimination du plomb dans la peinture, l'essence et les soudures des boîtes de conserve. Depuis l'élimination graduelle de l'essence au plomb et conséquemment, de la diminution du nombre de particules de plomb en suspension dans l'air; les aliments et l'eau potable sont les principales sources d'exposition au plomb pour les adultes de la population en général ».

Il est interdit d'ajouter du plomb aux aliments vendus au Canada. Toutefois, puisque ce métal est omniprésent dans l'environnement, il est également présent dans tous les aliments, généralement à de très faibles concentrations. Le plomb peut s'introduire dans la chaîne alimentaire en empruntant différentes voies, comme par l'absorption à partir du sol par les plantes et par des sources artificielles (p. ex. équipement de transformation).

Les concentrations de plomb présentes dans la viande, les produits laitiers, les œufs, le miel, les fruits et les légumes (transformés et frais) font l'objet d'une surveillance annuelle dans le cadre du Programme national de surveillance des résidus chimiques (PNSRC) de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Le PNSRC ne teste pas de manière routinière les aliments finis et/ou manufacturés, comme les confiseries, le chocolat, la poudre de cacao et les herbes séchées et épices afin de déterminer la présence et les concentrations de plomb. Les principaux objectifs de l'étude ciblée étaient de produire des données de surveillance de base sur les concentrations de plomb dans ce groupe de produits particuliers offerts sur le marché canadien de détail, et de comparer la prévalence et les concentrations de plomb détectées avec les résultats des études précédentes du PAASPA.

L'étude ciblée sur le plomb de 2012-2013 du PAASPA visait les confiseries, le chocolat, la poudre de cacao et les herbes séchées et épices de provenance canadienne et importés. Au total, 425 échantillons ont été prélevés, entre avril 2012 et février 2013, dans des épiceries et des magasins spécialisés de onze villes canadiennes. Parmi les échantillons prélevés, on comptait 20 échantillons de poudre de cacao, 123 échantillons de chocolat, 148 échantillons de confiseries et 134 échantillons d'herbes séchées et d'épices.

Sur les 425 échantillons analysés, 45 (11 %) ne contenaient pas de concentration détectable de plomb. Quant aux 380 autres échantillons, leur concentration de plomb variait de 0,002 à 4,387 parties par million (ppm). Il n'a pas été possible d'évaluer la conformité des aliments à une norme numérique, car il n'existe actuellement aucune concentration maximale, limite de tolérance ou norme établie par Santé Canada à l'égard du plomb dans les produits visés par l'étude.

Tous les aliments vendus au Canada doivent respecter l'article 4 de la Loi sur les aliments et drogues du Canada. Le gouvernement du Canada reconnaît que le plomb présent dans les aliments peut provenir de plusieurs sources. Toutes les industries alimentaires sont tenues d'utiliser tous les procédés auxquels elles peuvent avoir recours afin de réduire au minimum la présence de plomb dans les aliments, qu'il provienne de sources naturelles ou artificielles. Cette exigence est conforme au principe ALARA (de l'anglais As Low As Reasonably Achievable, c.-à-d. niveau le plus faible qu'il soit raisonnablement possible d'atteindre). Compte tenu de la grande variété des procédés, des procédures et des sources de matières premières, la méthode employée pour appliquer le principe ALARA variera selon l'entreprise.

Toutes les données générées ont été transmises au Bureau d'innocuité des produits chimiques de Santé Canada pour l'évaluation des risques pour la santé humaine. Le Bureau d'innocuité des produits chimiques de Santé Canada a indiqué qu'aucun des échantillons analysés dans le cadre de cette étude ne posait une préoccupation pour la santé humaine, donc aucune mesure de suivi n'était nécessaire.

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